« 90 minutes de temps de jeu pour mes joueurs belges ! » lance Jacques Stas. « Et 123 minutes pour les miens ! » renchérit Serge Crèvecoeur.
Oui, il y a décidément quelque chose de changé dans le basket belge : désormais, les joueurs nationaux ont voix au chapitre (dans certaines équipes, en tout cas…)
Si, comme le reconnaît Serge Crèvecoeur, c’est « plus facile » pour une équipe comme le Basic-Fit Brussels (qui a pourtant besoin de ses cadres américains Julian Gamble et Donald Sims), ce l’est moins pour une équipe du Proximus Spirou qui a radicalement changé de politique. Un peu pour des impératifs financiers, un peu parce qu’Ostende a montré la voie, et un peu aussi par un choix de Jacques Stas qui a toujours défendu la cause noire-jaune-rouge.
Tout profit pour l’équipe nationale, donc, où le problème pour Eddy Casteels n’est désormais plus de trouver douze joueurs, mais de décider qui il va laisser à la maison.
Réjouissons-nous…
Daniel Devos