Tony Van den Bosch, homme d’expérience et ancien coach de l’équipe nationale belge, était la priorité du président Giovannni Mureddu pour succéder à Pascal Chouli à la tête du CEP Fleurus. C’est chose faite : l’Anversois a signé jusqu’en fin de saison, avec la mission de maintenir l’équipe en Top Division Men 1. « Ce n’est certainement pas une mission impossible », assure-t-il. « La saison est encore longue, et ce n’est pas parce qu’on n’a pas encore gagné après neuf journées qu’on ne peut plus remonter son handicap. Après tout, les équipes qui nous précèdent ne comptent que deux victoires, ce n’est pas la mer à boire. L’envie de coacher est encore très présente en moi. Pour preuve : il y a 15 jours, je me suis encore rendu chez Ron Adams aux Etats-Unis afin de perfectionner le coaching défensif. Avant de signer à Fleurus, j’avais reçu une proposition du Basics Melsele, où Ronny Bayer a remis son tablier après trois journées, mais je l’ai refusée. Les déplacements ? J’ai l’habitude de parcourir beaucoup de kilomètres en voiture. Lorsqu’on a été coach de Leeuwarden, tout au nord des Pays-Bas, ce n’est pas la petite centaine de kilomètres qui séparent Anvers de Fleurus qui vont m’effrayer. »
Le club se met maintenant à la recherche d’un meneur de jeu. Selon la plupart des observateurs, c’est ce qui manque cruellement à l’équipe. Van den Bosch partage cet avis : « Il manque effectivement un leader sur le terrain, quelqu’un capable de diriger l’équipe. En dehors de cela, je devrai aussi m’attacher à restaurer la confiance. Elle a un peu disparu, quoi de plus logique après neuf défaites consécutives… »
Quant à Geoffrey Dieu, l’ancien assistant de Chouli qui a également été remercié, il pourrait rebondir en R1 à Waterloo, où il prendrait la succession d’Eric Struelens.
Daniel Devos