Après Belfius Mons-Hainaut, où il a été formé, et deux ans aux Voo Wolves de Verviers-Pepinster, Alexandre Libert a signé au Proximus Spirou de Charleroi. « C’est une étape supplémentaire dans ma carrière. Et j’espère pouvoir viser encore plus haut dans quelques années. L’étranger ? Pourquoi pas ? »
Un discours ambitieux dans la bouche d’Alex qui, à 25 ans, arrive tout doucement à maturité. Après avoir été dominant dans l’équipe B de Mons-Hainaut, il avait signé quelques apparitions prometteuses en équipe Première mais avait estimé en 2013 – comme Kevin Tumba et Loïc Schwartz – que, pour poursuivre sa progression, il était préférable de relever un nouveau défi. Que lui a apporté Verviers-Pepinster ? « Les premières semaines ont été difficiles, car j’ai été opéré des deux genoux et je devais retrouver toutes mes sensations. J’ai surtout appris à endosser plus de responsabilités. Là où, à Mons, je devais me donner à fond pendant les 15 minutes que je passais sur le terrain, à Pepinster je devais jouer 30 minutes et endosser le rôle de leader. C’est très différent. »
Mais, au Hall du Paire, il a tout de même signé plusieurs matches à 25 points. Il en ira sans doute autrement à Charleroi. « Mon rôle sera différent, c’est sûr. En principe, je serai la doublure de Baron. Mais peu importe : si je n’inscrit pas le moindre point mais que l’équipe gagne, je serai très heureux. Ce qui est chouette, c’est que toute l’équipe pense de cette manière. C’est encourageant pour commencer le championnat. »
L’an passé, Libert avait joué deux matches de qualification avec les Belgian Lions. Cet été, il avait intégré la sélection élargie d’Eddy Casteels mais n’a finalement pas été retenu pour le Championnat d’Europe. « Je peux le comprendre, la concurrence est rude à mon poste. Mais j’ai participé à la préparation, ce n’est déjà pas mal. »
Daniel Devos