Il fut un temps où les play-offs de basket constituaient l’apothéose de la saison et suscitaient un gros engouement médiatique dont ce sport était un peu privé en saison régulière.
Ce n’est plus le cas actuellement. Toute l’attention des médias semble se porter sur les play-offs de football. Longtemps critiqués par les « footeux » très conservateurs, cette phase finale semble progressivement trouver sa place dans l’univers footballistique belge. Certains, qui leur reprochaient un manque d’éthique, commencent même à les trouver passionnants.
Et cela se remarque. Le soir où le Proximus Spirou a affronté le BC Telenet Ostende pour la deuxième manche de la demi-finale de basket, le Sporting zébré affrontait Courtrai à quelques centaines de mètres du Spiroudome, dans le cadre des PO1 de football. Sur la route du Pays Noir, l’autoradio nous abreuvait à suffisance d’informations concernant le match de football, qui allait d’ailleurs faire l’objet d’un direct. A propos du clásico de basket ? Rien ! Comme s’il n’avait pas lieu.
Dans les salles, la désaffection du public est perceptible également. Lors des quarts de finale, elles étaient à moitié vides. Pour les demi-finales, c’était à peine mieux. Quant à la finale : la Sleuyter Arena et la Mons Arena ont été bien garnies, mais il restait malgré tout de nombreux sièges vides. Où est l’époque où il fallait faire la file aux guichets pour se procurer les derniers billets ?
La Mons Arena affichera-t-elle complet-elle pour la quatrième manche, ce mercredi ? Rien n’est moins sûr.
Daniel Devos