Cela n’a pas été sans mal, mais comme l’an passé, le RPC Schaerbeek a réussi à assurer son maintien en D3. Il en a profité pour s’unir avec le Royal Anderlecht. La saison prochaine, il évoluera à la salle Simonet sous le nom de RPC Anderlecht.
A l’origine, le RPC Schaerbeek évoluait dans la commune dont il porte le nom. Après avoir joué dans de petites salles d’école, il avait finalement élu domicile dans la salle du Parc Josaphat, construite sous la tribune du stade de football du Crossing. Mais, n’y trouvant plus les facilités voulues, il avait déménagé il y a deux ans dans le Hall des Sports de l’ULB. Désormais, c’est donc à l’ombre du stade Constant Vanden Stock qu’il se produira.
Inaugurée en 1970, la salle Simonet (du nom d’un ancien bourgmestre d’Anderlecht) faisait figure, à l’époque, de première salle « moderne » du pays. Avec ses deux grandes tribunes de 1.500 places assises chacune (pas de sièges, mais des banquettes en bois), c’était aussi une salle géante. Le Royal IV y emménagea, délaissant le mythique mais vétuste Palais du Midi. Les « Belgian Lions » y jouèrent également : pas l’équipe nationale, mais une sélection des joueurs américains « renforcés » par Willy Steveniers qui disputa un championnat artificiel qui fit long feu, avec d’autres équipes américanisées telles que les Tel Aviv Sabras ou les Munich Eagles.
Progressivement délaissée, la salle Simonet n’accueillit plus, ces derniers temps, que des formations de divisions inférieures, des équipes de mini-foot ou… les cours de gym des écoles voisines. Le Sporting d’Anderlecht songea plus d’une fois à la démolir afin d’agrandir le stade Constant Vanden Stock, mais comme les permis n’ont jamais été délivrés, la salle existe toujours. Son parquet a pris de l’âge, mais pour une équipe de D3, elle fera plus que l’affaire.
Daniel Devos