Les jeunes du Betfirst Liège Basket devront encore attendre avant de fêter le titre de R1 et la montée en D3. Ils auraient déjà pu être champions le week-end passé, car le Royal IV a été malmené à l’Athletic BC, mais les Bruxellois ont fini par émerger après prolongation. Hier soir, au Hall sportif du Chenois, une nouvelle occasion leur était offerte, mais cette fois, ce sont eux qui ont plié, malgré deux égalisations miraculeuses qui ont débouché sur deux prolongations, au terme d’un match fou, fou, fou.
Dans une ambiance feutrée, mais sous le regard du coach de l’équipe première Fulvio Bastianini et d’Eric Struelens qui a joué quelques mois à Waterloo, les deux équipes se sont rendu coup pour coup dans le premier quart-temps : 18-18. Mais Liège a piétiné dans le deuxième quart-temps : 38-28. Piqués au vif, les Liégeois ont enfin accéléré dans le troisième quart-temps, qu’ils ont remporté de 15 points sous l’impulsion de Francis Torreborre : 45-50. Mais, dans le quatrième quart-temps, ils sont retombés dans leurs travers, et à 67-60 à 30 secondes de la fin, on ne donnait pas cher de leur peau. C’était compter sans un pressing désespéré, une certaine maladresse locale aux lancers-francs et un ultime essai à trois points de Francis Torreborre qui a fait 67-67 on the buzzer.
Première prolongation, donc. Elle fut équilibrée, mais lorsque Waterloo a mené 78-76 avec six secondes à jouer, les carottes semblaient cuites, une fois de plus. Dernière attaque liégeoise : Raphaël Allemand, déporté sur le côté droit, loupe la cible mais Gérald Henrard réalise un tip-in victorieux on the buzzer, une fois encore : 78-78.
Deuxième prolongation, donc. Mais cette fois, les Liégeois ne trouveront plus les ressources pour émerger, bien qu’ils étaient plus nombreux que leurs adversaires (qui ne présentaient que huit joueurs). D’autant que Francis Torreborre, leur principal animateur (auteur de 28 points, dont cinq missiles au-delà des 6m25), a dû sortir pour cinq fautes : 98-85, score final.
Il reste deux matches aux Liégeois pour terminer le travail : à Quaregnon et contre Libramont.
Daniel Devos