C’était un peu la chronique d’un titre annoncé, mais c’est désormais officiel : le BC Ninane est, depuis ce week-end, champion de D3B. « Je ne peux pas parler de soulagement puisque, effectivement, on savait que le titre ne pouvait pas nous échapper », reconnaît le président Luc Dubois. « Mais c’est une grande satisfaction. Je suis fier de la saison qu’on a réalisée. D’autant que nous avons réussi à introduire quelques jeunes et que ceux-ci se sont parfaitement intégrés. L’osmose a été grande, avec les anciens que tout le monde connaît, comme François Lhoest et Xavier Collette. Senna Hounhanou est, lui aussi, bien revenu dans le coup. On a formé un véritable groupe, et cela s’est aussi ressenti en dehors du terrain. Samedi soir, la fête s’est prolongée assez tard dans la nuit et ils furent plusieurs à rester dormir à la maison. Je tiens aussi à féliciter le coach Mark Hawley, qui a réalisé un travail remarquable.»
Et l’avenir ? « On essaiera de réaliser la meilleure saison possible en D2, sans commettre les erreurs du passé. Lors de notre premier passage à l’étage supérieur, notre comité manquait sans doute, lui aussi, d’expérience et avait offert des salaires trop élevés qui avaient mis le club en problème. Nous tenterons donc de faire preuve de sagesse, ce qui ne signifie pas que nous manquerons d’ambition. »
La stabilité sera de mise. Deux joueurs vont quitter le navire : Pipo Willems et Kabangu, qui rejoindront Sainte-Walburge (en D3 ou en R1, selon que le club se maintienne ou pas). Dans l’autre sens, on a acté les arrivées de Ludovic Lambermont, qui entre parfaitement dans la politique « jeunes » de Ninane, et de Sébastien Maïo, qui compte 12 ans de basket professionnel derrière lui et qui, après une année sabbatique, a donné cette saison un petit coup de mains au CP Awans.
« Il est possible, aussi, que nous engagions un intérieur anglais de 24 ans », poursuit Luc Dubois. « Le contact a été établi par Mark Hawley, Anglais lui aussi. Le jeune homme, qui a passé quatre ans aux Etats-Unis, voudrait s’inscrire à l’université de Liège pour apprendre le français. C’est sans doute une belle opportunité pour nous. »
Daniel Devos