Catégories
National 3

Jeroen Van Haevermaet est devenu le moteur de l’UB Woluwe

Auteur de 36 points il y a dix jours à Alost, et encore de 25 points ce vendredi contre Courtrai, Jeroen Van Haevermaet est en forme. Visiblement, il a un niveau de jeu supérieur à la D3. Et de fait : ce n’est pas un hasard s’il a joué longtemps en D2. Sept ans à l’Excelsior Bruxelles, et la saison dernière à Haantjes Oudenaarde, qui a mis la clef sous le paillasson. C’est volontairement qu’il a choisi de redescendre d’un échelon, à 28 ans. « Je cherchais un club où je pouvais continuer à jouer tout en devant… moins m’entraîner », explique-t-il. Pas qu’il soit fainéant, loin de là, mais… « Se taper quatre ou cinq entraînements par semaine, comme c’est fréquemment le cas en D2, c’était devenu inconciliable avec mon boulot. Je suis directeur d’un magasin Albert Heijn à Nijlen, près de Lierre. Et cela me prend forcément beaucoup de temps. Lorsque j’ai reçu un coup de fil de Nicolas Joostens, l’entraîneur de l’UB Woluwe, je n’ai pas hésité longtemps. Je l’avais côtoyé, jadis, à l’Excelsior où il était l’adjoint de Serge Crèvecoeur. J’en avais gardé un très bon souvenir. J’avais toujours en tête de retravailler avec lui, un jour, et l’occasion s’est présentée. Je connaissais aussi Nathan Hervelle, Jonathan Kabangu et Maxime Vlaeminck, que j’avais également côtoyés à l’Excelsior. J’étais donc loin de débarquer en terrain inconnu. Et je n’ai pas encore regretté mon choix une seule seconde. Je m’amuse bien à l’UB Woluwe, et travailler avec Nico est un vrai plaisir. C’est un entraîneur ouvert à la discussion. Il a ses idées, bien sûr, et nous donne des directives, mais ce n’est pas la dictature : on a toujours le droit de donner son avis. Ces échanges de vues sont très constructifs. »

Van Haevermaet, originaire de Saint-Nicolas où il a débuté sa formation avant de la poursuivre aux Antwerp Giants (avec quelques passages sur le banc de l’équipe Première, mais sans y percer), est l’un des bons transferts de l’UB Woluwe, avec Christian Manzanza arrivé du CEP Fleurus. En contrepartie, Fayçal Laït (qui s’est gravement blessé en début de saison) et Estime Vangu ont pris la direction de Fleurus, et Julien Nesbitt et Carlos Di Francesco celle de Lambursart. L’UBW reste dans la première partie du classement en D3A, mais n’y joue plus les premiers rôles, comme la saison dernière. « En début de saison, nous avons eu plusieurs blessés », rappelle Van Haevermaet. « Et actuellement, ce sont les examens scolaires qui nous posent des problèmes. Nous avons des difficultés à réunir dix joueurs pour les entraînements. Mais on vise toujours le meilleur classement possible. »

Daniel Devos

Laisser un commentaire