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Eurocup Women

Sébastien Dufour veut construire pour l’avenir

Ce jeudi, Belfius Namur Capitale s’est incliné 54-60 face à Villeneuve d’Ascq, en huitième de finale aller de l’Eurocup Women. Mais le coach Sébastien Dufour a le droit de tirer des enseignements positifs. « Je suis fier de mes joueuses », assure-t-il. « Elles ont déployé une intensité rarement vue dans le basket féminin en Belgique. Certains diront qu’elles ont été maladroites, car elles n’ont tiré qu’à 23% à deux points (NDLR : mais à 43% à trois points, avec un beau 7/16), mais pour moi, ce n’est pas de la maladresse. C’est lié à l’énergie qu’elles ont mises à défendre, et qui leur a fait perdre un peu de lucidité en attaque. Nous avons réussi à limiter l’ESBVA-LM, deuxième du championnat de France, à 60 points. Ce n’est pas rien. »

En principe, l’épopée européenne de Namur s’achèvera jeudi prochain, au Pallacium de Villeneuve d’Ascq, mais les joueuses auront beaucoup appris. Et elles ont également du mérite, car elles se sont extraites d’un groupe qui n’était pas facile, avec deux équipes hongroises (Sopron et Pinkk Pecsi) et une équipe française (Basket Landes). « D’abord, je ne suis pas d’accord lorsque vous dites que notre campagne européenne s’achèvera jeudi prochain », coupe d’emblée Dufour. « Il n’y a que six points d’écart, tout reste possible. Personnellement, j’y crois. En revanche, c’est vrai que nous avons beaucoup appris. Cette Eurocup nous a permis de grandir, au niveau de l’intensité et de la constance. Il faudra construire sur ces bases-là pour essayer d’aller le plus loin possible en championnat. »

Le plus loin possible, c’est-à-dire : la deuxième place ? Ou le titre peut-il être envisagé ? « Chacun connaît la situation en Belgique. Nous essayerons de titiller l’ogre brainois. On verra où cela nous mènera. En tant que coach, je me dois de viser le maximum. Et donc, oui : je vise le titre ! »

Daniel Devos

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