Nos trois représentants en Eurochallenge se sont tous qualifiés pour le deuxième tour. Un beau tir groupé. Seulement voilà : finies les poules régionales, place aux déplacements à l’Est.
Alost commence aujourd’hui par un déplacement en Roumanie. A priori, ce n’est pas le bout du monde. Sauf que, pour rejoindre la petite bourgade provinciale de Tirgu Jiu, située au centre du pays sur les bords de la rivière Jiu, les joueurs de Brad Dean devront encore se farcir cinq heures de bus après les trois heures d’avion jusqu’à Bucarest. Le pire est cependant à venir : lors de la dernière journée, le 24 février, l’Okapi se rendra à Astana au Kazakhstan. Soit sept heures d’avion, autant que pour se rendre à New York.
Port of Antwerp Giants et Belfius Mons-Hainaut, qui figurent dans la même poule, ne sont pas mieux lotis. Si leurs deux confrontations mutuelles (la première aura lieu le 20 janvier à la Lotto Arena) permettront de réduire les frais, ils devront se rendre à Trabzon, dans l’Est de la Turquie (encore deux heures d’avion supplémentaires après Istanbul), et surtout à Krasnoyarsk, en Sibérie (neuf heures d’avion et six heures de décalage horaire).
Anvers se rend à Trabzon ce mardi et Mons reçoit Krasnoyarsk dans le même temps. Le voyage en Sibérie, ce sera pour février.
Daniel Devos