A peine débarqué, le nouveau pivot du Proximus Spirou, a assisté au match contre Séville et a donné sa première conférence de presse. « C’est bien parti puisque, dès mon arrivée, j’ai assisté à une victoire », s’est-il réjoui. « J’espère que cela continuera et que je pourrai aider l’équipe à atteindre ses objectifs, en Eurocup et en championnat de Belgique. Je n’effectue pas un pas dans l’inconnu : je connaissais Charleroi pour l’avoir déjà affronté ce club au cours de ma carrière. J’ai aussi affronté, comme adversaire, des joueurs comme Dylan Page et André Collins, et je connaissais Zabian Dowdell de réputation. Charleroi est un club chargé d’histoire. Après avoir joué ces derniers temps en Turquie et au Venezuela, j’étais rentré chez moi, aux Etats-Unis. Pourquoi n’ai-je pas retrouvé directement un club ? J’ai eu des offres, mais elles ne correspondaient pas à ce que j’attendais, surtout en tant que père d’une famille de quatre enfants. Lorsque le Spirou m’a contacté, j’ai été davantage séduit : la Belgique est un pays où il fait bon vivre. »
Jacques Stas se réjouit de cette arrivée. Son équipe est rééquilibrée. « Torin Francis est un rebondeur et je suis convaincu que, si nous avions davantage dominé le rebond, nous compterions aujourd’hui quelques succès de plus, en Eurocup comme en championnat. Avec lui, nous serons vraiment compétitifs. Il va nous offrir une rotation supplémentaire et un point de fixation dans la raquette, qui nous manquait. C’est un joueur expérimenté, mais aussi un bon gars : tous les gens qui l’ont côtoyé me l’ont confirmé. Et, ce qui ne gâte rien, c’est un joueur collectif qui se met au service de l’équipe. »
Daniel Devos