Le Bruxelles-Mons de ce dimanche après-midi devait être le match de Lorenzo Giancaterino. Le jeune ailier n’avait jamais connu d’autre club que Belfius Mons-Hainaut, mais cet été, comme d’autres avant lui (Alex Libert, Loïc Schwartz, Kevin Tumba…), il a pris la décision de quitter son club de toujours pour gagner du temps de jeu ailleurs. Est-ce la pespective d’affronter ses anciens partenaires qui l’a rendu nerveux ? Toujours est-il qu’il est passé à côté de son match. Serge Crèvecoeur ne l’a d’ailleurs laissé que 8 minutes 45 secondes sur le terrain, car il voyait que son ailier ne parvenait pas à se mettre au diapason de ses partenaires. 2 points (sur deux petits lancers-francs, 0/1 de plein jeu), 1 perte de balle, 1 faute commise et 1 faute provoquée, c’est maigre. « Je dois encore retrouver mes sensations », reconnaît Giancaterino. « Je me suis gravement blessé au genou lors d’un match d’Eurocup à Berlin, en décembre 2013, et je n’ai plus joué durant le deuxième tour de la saison dernière. Si, médicalement, je suis guéri, je ne parviens plus à atteindre la même précision qu’autrefois dans mes shoots, qui constituaient pourtant mon point fort. Question de temps, je l’espère. »
Giancaterino ne regrette cependant pas son choix. « J’ai opté pour le temps de jeu, et hormis ce dimanche contre Mons, je ne peux pas me plaindre. Je démarre la plupart des matches dans le cinq de base et le coach me donne l’occasion de m’exprimer. A moi de la saisir. C’est un peu différent de Mons, mais je me plais dans la capitale. »
Daniel Devos