Liège Basket a raté le coche, ce samedi, pour son entrée en matière en Scooore Pro Basketball League : les hommes de Fulvio Bastianini se sont inclinés sur le fil, 79-78, après avoir mené durant la quasi intégralité de la rencontre.
Ce mardi, les Principautaires se rendent à Bonsecours afin d’y affronter le CEP Fleurus en Coupe de Belgique. Une rencontre particulière pour Bastianini, qui y a entraîné trois ans. « J’y avais sous mes ordres des joueurs comme Boris Penninck (que j’avais aussi connu à Gilly et que je retrouve aujourd’hui à Liège), Amaury Jadin et Stéphane Moris », se souvient-il. « Aujourd’hui, l’équipe fleurusienne a bien changé. Pour moi, c’est simplement un match à gagner. »
Personnellement, nous regrettons qu’avec 11 clubs en Scooore Pro Basketball League, les pensionnaires ne l’élite n’entrent pas en compétition un tour plus tôt, afin d’offrir à davantage de clubs de D2 de se mesurer à eux. Mais Bastianini ne partage pas cet avis. « La Belgique est l’un des derniers pays où ce genre d’affrontement démesuré existe encore », constate-t-il. « En Espagne, il y a la Coupe du Roi entre les 8 premiers classés du premier tour de la phase classique, et en France, c’est pareil. Chez nous, il y a quand même encore cinq clubs de D2 qui peuvent accueillir un club professionnel. »
Daniel Devos