Le Basics Melsele possède la particularité de compter en ses rangs deux anciens Rookies de l’Année. Hugo Sterk, désormais âgé de 32 ans, a été élu en 2003, tandis que Thomas Lamot (27 ans désormais) l’a été en 2008. Aucun des deux n’a réellement percé au plus haut niveau. La venue du BC Telenet Ostende en Coupe de Belgique, après celle du Spirou Charleroi l’an passé, leur a offert l’occasion de se frotter une nouvelle fois au gratin du basket national. Et Lamot, auteur de 18 points en 28 minutes de jeu, a démontré qu’il avait conservé un certain talent. « Ce genre de match, c’est chouette pour les joueurs, le public, le club », se réjouit-il. « Dimanche, en voyant la démonstration d’Ostende face aux Port of Antwerp Giants en Supercoupe, on avait craint le pire : on s’était dit qu’on allait être mangés tout crus. Mais, finalement, on n’a pas été ridicules, c’est déjà ça. Ce genre de match doit nous donner confiance pour le championnat, où nous affichons certaines ambitions. On aimerait bien participer aux playoffs, et donc terminer dans le Top 6.»
Qu’est-ce qui a empêché Lamot de percer au plus haut niveau ? « Un peu de malchance, certains chemins que j’ai empruntés. J’avais été élu Rookie de l’Année sous le maillot d’Anvers. Après, je suis parti à Bree. Le club est tombé en faillite et je n’ai plus retrouvé d’embauche en D1. Je suis parti à Saint-Nicolas, en D2, et c’est ma troisième année à Melsele. Je m’y sens bien et je n’envisage pas vraiment d’aller voir ailleurs. »
Dimanche, dans le cadre du championnat de D2, le Basics Melsele se rend à Gistel, la… filiale d’Ostende.
Daniel Devos