La venue du CEZ Nymburk à Ostende, dans le cadre du tournoi qualificatif à l’Euroleague, était l’occasion de revoir Derek Raivio en Belgique. On l’a vu, mais seulement à l’échauffement. L’ancien feu follet d’Alost, né à Anvers lorsque son père évoluait à Malines, n’est pas monté une seule seconde au jeu pendant le quart de finale perdu 84-94 face à l’Hapoël Jérusalem. Il est actuellement gêné par une petite blessure à l’épaule. Trois autres joueurs du champion tchèque sont d’ailleurs sur la touche actuellement, ce qui explique que l’équipe n’a pas pu défendre pleinement ses chances. Pour le reste, Raivio – heureux de retrouver d’anciennes connaissances, comme Herman Van den Broeck, ancien assistant-coach d’Okapi Aalstar désormais conseiller au Basic-Fit Brussels – affirme se plaire dans son ancien environnement. « C’est une équipe qui compte un gros effectif, mais c’est nécessaire car on va énormément voyager. J’ai compté qu’on disputera près de 80 matches cette saison». Un régime de NBA, donc. Il faut savoir qu’outre les compétitions nationales tchèques et l’Eurocup pour laquelle le club sera repêché, tout comme Ostende, le CEZ Nymburk – qui compte un autre ancien du championnat de Belgique en la personne de Jiri Welsch, ex-Charleroi – joue également la Ligue VTB, une compétition qui réunit les équipes russes et les meilleurs représentants des pays de l’ancien Bloc de l’Est.
Raivio ne regrette donc pas la Belgique ? « Si, un peu quand même !, sourit-il.
Daniel Devos