L’appel au public de Jacques Ledure n’a pas été vraiment entendu. Il n’y avait guère plus de monde, ce dimanche, pour la visite du Danemark au Spiroudome, que pour celle de la Biélorussie mercredi passé. Toujours est-il que les Belgian Lions ont rempli leur mission : ils ont battu le petit poucet du groupe sur le score de 71-50.
Cela n’a pourtant pas été aussi simple qu’on pouvait l’imaginer. En début de match, les Belgian Lions ont même connu beaucoup de difficultés face à une équipe qui présentait un peu les mêmes caractéristiques qu’eux. A savoir, pas de pivot et une défense qui coupait bien les lignes de passes. Les Danois ont ainsi filé à 0-5, puis à 3-9, avant que les Belgian Lions n’égalisent au terme du premier quart-temps : 12-12.
C’est dans le deuxième quart-temps que la différence s’est faite : de 12-12, le marquoir est passé à 41-23. Un écart qui s’est creusé pendant qu’Axel Hervelle et Matt Lojeski étaient sur le banc. Les détonateurs ont été Maxime De Zeeuw, Lionel Bosco, Wen Mukubu, Loïc Schwartz et… Roel Moors, qui a disputé ses premières minutes de la campagne, et a délivré un assist puis inscrit un panier dès son entrée au jeu.
Matt Lojeski, lui, est resté désespérément transparent jusqu’au bout. Il n’a d’ailleurs joué que 9’40’’ et n’a pas inscrit le moindre point (0/2 aux tirs).
Le meilleur marqueur de la rencontre a été le jeune Loïc Schwartz, une belle découverte (12 points : quatre tirs à trois points), devant Maxime De Zeeuw (11 points et 9 rebonds), Guy Muya (11 points, 2 rebonds et 2 assists) et Lionel Bosco (10 points et 6 assists).
Mercredi, contre la Macédoine, la victoire sera encore une fois impérative. Et de préférence avec au moins 4 points d’écart, histoire d’être « positif » en cas d’égalité avec les joueurs des Balkans. Après, il restera à conclure la campagne par deux déplacements, à Minsk et à Horsens, où il conviendra sans doute de remporter au moins l’un des deux matches.
Daniel Devos