Chez lui, la fibre patriotique est ancrée dans ses gênes. Il a passé une saison compliquée avec Bilbao et vient d’apprendre que son club basque cessait ses activités, mais il en faut plus pour l’inciter à renoncer à l’équipe nationale. Samedi passé, il était venu rendre une visite de courtoisie aux Belgian Lions, et en début de semaine, il s’est joint au groupe pour les entraînements. Hier soir, il a pris part à son premier match de préparation contre la Grande-Bretagne, avec des statistiques tout à fait convenables : 17 points, 4 rebonds et 4 fautes provoquées. Il a dû être surpris en découvrant cette génération U23 légèrement renforcée par trois ou quatre valeurs sûres, mais cela non plus ne l’a pas découragée. Il affirme qu’il connaissait tout le monde. « Je me suis renseigné avant de venir… » sourit-il.
Pourtant, il estime que la qualification est jouable avec ce groupe. « C’est un groupe très jeune, c’est clair. Mais il affiche une belle combativité. C’est comme cela qu’il faudra essayer de s’imposer : en se montrant agressif en défense et en jouant collectivement en attaque. Moi, j’essaierai d’apporter mon expérience et ma hargne. On manque un peu de taille, c’est sûr. Sous l’anneau, on a des joueurs comme Khalid Boukichou ou Kevin Tumba, qui n’avaient encore jamais goûté aux compétitions internationales avant cela. Mais on s’en sortira. Et à l’aile, on a un garçon comme Loïc Schwartz qui est aussi une belle découverte. Avec les anciens, on est là pour les épauler et les guider. Il faudra s’adapter, mais j’y crois. »
Au sujet de son avenir, Axel Hervelle est toujours dans l’incertitude la plus complète. « J’ignore encore où je jouerai la saison prochaine », avoue-t-il.
A Charleroi, qui lui avait transmis une belle proposition la saison dernière. Apparemment, non. Wait and see.
Daniel Devos