Après avoir mené les Castors de Braine au doublé coupe-championnat, Thibaut Petit a donc lié sa destinée à Voo Wolves Verviers-Pepinster. Il venait pourtant de prolonger son contrat de deux ans du côté de Braine-l’Alleud. « Mais j’avais pris la précaution de demander à pouvoir être libéré au cas où un beau projet en basket masculin s’offrait à moi », précise-t-il. « Ce fut le cas avec Verviers-Pepinster. Ce projet m’a d’autant moins laissé insensible que, sentimentalement, je suis très attaché à Pepinster. Ce club, c’est ma jeunesse. J’y ai joué en équipes d’âge. Lorsqu’on m’a appelé, je n’ai pas hésité très longtemps. »
Ce projet, c’est de recréer une équipe compétitive. « Un nouveau comité a été mis en place (NDLR : Christian Jupsin a laissé sa place de président à Philippe Beaujean, jusque-là vice-président). On veut recréer une équipe compétitive, mais aussi faire revenir le public au Hall du Paire, tout en faisant la part belle aux jeunes. Charleroi sera toujours partie prenante, mais petit à petit, l’objectif est aussi de s’émanciper. »
Thibaut Petit ne voulait pas d’une étiquette qui l’aurait catalogué comme « coach de femmes ». D’où son désir de recoacher des hommes. « Durant ma carrière, jusqu’ici, j’ai coaché quatre ans en hommes et six ans en femmes. J’ai bien réussi en basket féminin, mais j’ai aussi obtenu de bons résultats en basket masculin, en Suisse. »
II ne quitte pas Braine-l’Alleud sans un pincement au cœur. « Je n’ai pas claqué la porte, je suis parti en bons termes. Je garde des contacts là-bas et on m’a d’ailleurs consulté dans le choix du nouveau coach. Le club est suffisamment bien organisé pour ne pas dépendre d’une personne. Il poursuivra dans la voie du succès sans moi, j’en suis convaincu. »
Daniel Devos