Catégories
Belgian Lions

Belgian Lions : « The new go for 3 is in the house »

« Go for 3 », c’est le nouveau slogan des Belgian Lions. Il peut se comprendre sous deux aspects : se qualifier pour un troisième Championnat d’Europe d’affilée, ce qui n’est plus arrivé depuis les années 50 (une autre époque), mais aussi se fixer trois objectifs :

1° A court terme : participer à l’Euro 2015. Il faudra pour cela terminer à l’une des deux premières places (en évitant d’être le plus mauvais deuxième) d’un groupe comprenant la Macédoine, la Biélorussie et le Danemark. « La Macédoine est le favori du groupe », estime Eddy Casteels. « Mais ce statut dépendra aussi des joueurs qui défendront le pays au mois d’août. Selon que Bo McCalebb soit aligné ou pas, c’est une sacrée différence. Cette remarque vaut d’ailleurs pour toutes les équipes, y compris la nôtre. La Biélorussie est un pays qui progresse chaque année. A quel niveau se situe-t-il actuellement ? Nous le découvrirons. Quant au Danemark, c’est en principe le Petit Poucet, mais il faut s’en méfier. Lors de la campagne précédente, la Suisse était également le Petit Poucet. Or, elle a failli nous priver du voyage en Slovénie. Nous avons été battus là-bas et il a fallu rectifier le tir en battant la Finlande à la Lotto Arena.

2° A moyen terme : la création d’une Belgian Lions Stars Academy. C’est le grand projet de Jacques  Ledure, et les deux ailes de la fédération semblent d’accord sur le principe. « Mais l’argent reste le nerf de la guerre », admet le manager de l’équipe nationale. « Il faut trouver les moyens de financer ce projet. »

3° A long terme : la participation au Championnat du Monde. « Aujourd’hui, cela paraît utopique », reconnaît Jacques Ledure. « Mais certains signes ont déjà démontré que notre pays avait du potentiel. En  2006, par exemple, nous avions battu la Russie à Louvain. Ce fut malheureusement notre seule victoire dans la poule, mais l’exploit a été accompli. A deux reprises, aussi, nous avons battu la France de Tony Parker, sans toutefois parvenir à nous qualifier. C’était à chaque fois des exploits sans lendemain, mais ils doivent nous persuader que nous avons des capacités. Se dire, avant même de le défier, que l’adversaire est meilleur, c’est une mentalité typiquement belge dont il faut se départir. »

Pour l’instant, les sports collectifs ont le vent en poupe en Belgique. Les Belgian Lions peuvent-ils surfer sur la vague noire-jaune-rouge déclenchée par les Diables Rouges ? « Je souhaite à notre équipe nationale de football d’aller le plus loin possible au Brésil », poursuit Jacques Ledure. « Mais ils ont droit à tellement de publicité qu’on frôle l’indigestion. Le volley et le hockey ont également droit à beaucoup d’attention et sont très suivis. Ils le doivent à leurs résultats. Il faut reconnaître qu’actuellement, les résultats du volley et du hockey sont meilleurs que ceux du basket, même si nous avons terminé 9e du dernier Championnat d’Europe en Slovénie. Je ne veux rien enlever à leurs mérites, mais les marchés sont différents également. Ils n’ont pas affaire à la même concurrence. »

Daniel Devos

Laisser un commentaire