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Noémie Mayombo va rempiler une saison à Novossibirsk

Avec 9 points, 2 rebonds et 2 assists en 24 minutes de jeu, Noémie Mayombo a réalisé une bonne prestation, hier soir, contre la Lituanie. Mais cela n’a pas suffi pour conduire les Belgian Cats vers un premier succès dans cette poule qualificative au Championnat d’Europe 2015. Y avait-il moyen de faire mieux ou l’adversaire était-il trop fort ? « Il y a toujours moyen de faire mieux », admet-elle. « D’un autre côté, on affrontait aussi le favori de la poule. L’adversaire est de qualité. Certes, on peut chercher une explication dans nos propres lacunes : on se bat en défense, mais à un moment donné, on ne trouve pas les solutions en attaque et on coince. Cela avait déjà été le cas en Grande-Bretagne, où l’on n’avait inscrit que deux points dans le dernier quart-temps. Cette fois, on est resté huit minutes sans marquer dans le deuxième quart-temps. Nos adversaires ont filé. On a réussi à recoller, mais cela a coûté trop d’énergie et on a fini par lâcher. Ce sont des points à corriger si l’on veut battre la Macédoine, dimanche. Un succès désormais indispensable pour conserver une chance de qualification. »

Noémie a disputé le championnat russe cette saison, avec Novossibirsk. « Cela n’a pas été facile au départ », reconnaît-elle. « Il a fallu s’adapter et j’ai eu besoin de temps pour trouver mes repères. Je me suis sentie plus à l’aise lors du deuxième tour et au final, je ne regrette pas cette expérience dans l’un des championnats les plus relevés. On a terminé 7e.On a aussi disputé l’Eurocup, mais on a été éliminé au premier tour. »

Novossibirsk, ce n’est pas Moscou ou Saint-Pétersbourg, c’est carrément la Sibérie. « Avec tout ce que cela comprend : des températures qui peuvent descendre jusqu’à -35° l’hiver, l’éloignement de tout, la barrière de la langue. Peu de gens parlent l’anglais, et même si le club essaie de faciliter au maximum l’intégration, ce n’est pas facile de se faire des amis.  Chaque déplacement, même en championnat, nécessite au minimum quatre d’heures d’avion, parce qu’il faut toujours passer par Moscou. Cela aussi, cela fait partie du métier. »

Il en faut  plus pour décourager Noémie, qui va rempiler pour une saison supplémentaire à Novossibirsk.

Daniel Devos

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