Les playoffs de D2 n’ont pas fait recette au Sporthal De Witte Molen à Saint-Nicolas. A peine quelques dizaines de spectateurs, en cette veille de week-end de Pâques, pour assister à la première manche des quarts de finale entre l’équipe locale et Sprimont. Les absents ont eu tort, car on a vécu une belle partie, enlevée, et qui n’a livré son verdict qu’en toute fin de match. Sprimont, qui vit pourtant ses derniers jours en D2, a failli créer la surprise. Les visiteurs menaient 54-59 après 30 minutes, et étaient toujours devant à 74-75 à 1’48’’ de la fin, pour finalement s’incliner 83-77. Comme si les joueurs voulaient vivre pleinement leurs derniers jours ensemble et avaient envie de prolonger l’aventure le plus longtemps possible. « Pour nous, le fait que le club arrête ses activités en D2 ne change pas grand-chose », affirme le coach Pascal Horion. « Cela fait un demi-championnat que l’on sait que le club ne continuera pas. Et, même avant l’annonce officielle, on se doutait du funeste sort qui nous attendait. C’est dommage d’arrêter alors que l’équipe vient de disputer sa meilleure saison en D2, mais l’argent est le nerf de la guerre. »
Dimanche soir, ce sera peut-être le dernier match de Sprimont en D2. En cas de défaite, c’en sera terminé. En cas de victoire, tout le monde reviendra à Saint-Nicolas mardi soir pour la « belle ».
La plupart des joueurs savent déjà de quoi leur avenir sera fait. Quatre d’entre eux resteront fidèles au coach Pascal Horion et joueront avec la Régionale 2 de Sprimont : Flagothier, Forthomme, Delhaye et Vrancken. Trois autres rejoindront Spa, en D3 : Donnay, Delsaute et Hertay. Enfin, Glaude et Lenglois renforceront Comblain, qui monte en D3. Quant à Jimmy Stas, le fils de Jacques Stas, il devrait rejoindre une université américaine.
Daniel Devos