Il est le parfait homonyme de l’entraîneur de football, sauf que son prénom à lui s’écrit avec deux « n »et pas un seul. Glenn De Boeck, au fort accent anversois, est le coach de Soba. Il râle d’avoir été battu par Port of Antwerp Giants B dans un derby qu’il a longtemps mené, mais un sourire apparaît sur son visage lorsqu’on évoque la finale de la Coupe des Flandres : un autre derby anversois contre Gembo qui se disputera samedi prochain à Melsele, pas bien loin de la Métropole. « C’est un peu inespéré », concède-t-il. « Mais c’est une occasion unique pour le club de faire parler de lui et j’espère que mes joueurs feront bonne figure lors de cet événement. On a eu un peu de chance lors du tirage au sort des deux premiers tours. Puis, on a gagné à Saint-Nicolas, c’est le principal exploit que l’on a réalisé. Contre Latem De Pinte, les matches se jouaient en aller-retour, cela nous a facilité la tâche face à cette bonne équipe de D3. Et maintenant, place à la fête et à Gembo. Nos adversaires seront les grandissimes favoris, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. A 100%. Mais on doit profiter du moment. On vient à peine d’accéder à la D2 et, pour nous, ce sera un grand moment. »
Une fête est d’ailleurs prévue à l’issue de la rencontre, quelle qu’en soit l’issue. Quels seront les atouts de Soba ? « Notre enthousiasme. J’espère qu’un ou plusieurs joueurs seront dans un grand jour et parviendront à faire pencher la balance de notre côté. Chez nous, chacun tient le rôle principal à tour de rôle, il n’y a pas un joueur en particulier capable de gagner un match à lui tout seul. C’est à la fois notre force et notre faiblesse. J’espère que nous ne déplorerons ni blessé, ni malade, car nous aurons besoin de toutes nos forces vives. »
De Boeck est-il satisfait de cette première saison en D2? « Totalement. Nous avons une équipe jeune, et il est normal que nous connaissions des hauts et des bas. Notre objectif principal était le maintien. Si l’on m’avait dit, en début de saison, qu’il serait quasiment assuré dès le 10 mars, j’aurais signé des deux mains. »
Daniel Devos