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Interview

Sam Van Rossom : « Ce sera tout de même spécial ! »

Il revient à Ostende avec Valence

Sam Van Rossom : « Ce sera tout de même spécial !»

Le grand jour approche pour Sam Van Rossom : mercredi, il se produira à Ostende avec son équipe de Valence, dans un match d’Eurocup qui pourrait se révéler très important pour la qualification.

Sam, comment vous sentez-vous avant ce retour au bercail ?

S.V.R. : – Ce sera tout de même spécial pour moi. C’est à Ostende que tout a commencé, que j’ai acquis mes lettres de noblesse. Me produire à nouveau dans cette salle où j’ai vécu tant de grands moments ne me laissera pas indifférent.

Ce sera aussi un match très important dans l’optique de la qualification, car vous avez été battu de façon étonnante à Zielona Gora…

S.V.R. : – Je ne sais pas si cette défaite est tellement étonnante, car Zielona Gora est une équipe qui sort de l’Euroleague et possède des qualités. Il est vrai, toutefois, que nous aurions dû l’emporter en Pologne. Nous n’étions pas dans un bon jour là-bas. Cette défaite nous place dos au mur, car j’ai l’impression que l’équipe qui l’emportera mercredi passera au tour suivant. Et comme Valence a fait de l’Eurocup l’un de ses objectifs, nous sommes sous pression. Nous ne prendrons pas le match à la légère. Nous savons qu’Ostende est une équipe redoutable à domicile, et même qu’elle est invaincue cette saison à la Sleuyter Arena, mais toutes les séries ont une fin… (il rit)

Vous sortez de la Copa del Rey où vous avez échoué en demi-finale contre Barcelone…

S.V.R. – Nous avons pris un très mauvais départ et avons constamment couru derrière le score. Nous sommes revenus à six points en fin de match, mais il était trop tard.

Sur le plan personnel, vous avez toutefois livré une très bonne prestation avec 15 points en 31 minutes…

S.V.R. : – J’aurais préféré livrer une moins bonne prestation et gagner !

Et en championnat ?

S.V.R. : – Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Nous sommes actuellement deuxièmes, derrière le Real Madrid. Les Madrilènes sont quasiment inabordables cette saison, mais si nous pouvons conserver cette deuxième place jusqu’au bout, ce serait un succès.

Pour vous, ce serait aussi une progression par rapport à la saison dernière avec Saragosse, lorsque vous aviez terminé troisième?

S.V.R. : – En fait, nous avions terminé cinquième de la saison régulière, mais nous avions battu Valence en playoffs pour nous hisser en demi-finale.

C’est là que Valence s’est dit : il y a un bon petit joueur à Saragosse, qui pourrait nous être utile…

S.V.R. : – (il rit) Je pense que Valence me suivait déjà avant. Je joue en Espagne depuis trois ans, je n’étais pas un inconnu dans la Péninsule. Et puis, il m’étonnerait qu’un club pareil engage un joueur sur un coup de tête, sur base d’une seule prestation…

Existe-t-il de grosses différences entre Saragosse et Valence?

S.V.R. : – Les entraînements sont encore plus poussés à Valence, et la pression est plus forte. Lorsque nous réalisons une mauvaise prestation, on nous remonte directement les bretelles. Ainsi, pour le match à Ostende de ce mercredi, tout le monde s’est bien vu signifier qu’il s’agissait d’un match très important.

Que pensez-vous du tirage pour les Belgian Lions ?

S.V.R. : – A priori, on devrait être capable de terminer à l’une des deux premières places. Si la Macédoine aligne Pero Antic et Bo McCalebb, cela risque toutefois d’être un très gros morceau. La Biélorussie et le Danemark sont théoriquement à notre portée, mais il faudra voir quels joueurs ces pays aligneront… et aussi, sur quels joueurs nous-mêmes pourrons compter.

Les matches en Belgique auront lieu à Charleroi…

S.V.R. : – Personnellement, je le regrette un peu. Je n’ai rien contre le Spiroudôme, ni contre le fait de jouer en Wallonie, mais c’est à Anvers que nous avons forgé nos plus beaux succès, ces dernières années. Nous avions trouvé nos marques à la Lotto Arena. J’espère que cela se passera aussi bien à Charleroi.

Les vacances risquent d’être courtes, une fois de plus…

S.V.R. : – La saison régulière se termine fin mai, en Espagne. Pour peu qu’on aille loin dans les playoffs, on peut facilement se retrouver fin juin. Et comme les qualifications se joueront en août pour les Belgian Lions , la préparation débutera sans doute en juillet. C’est comme cela, j’ai l’habitude. Il faut pouvoir faire des sacrifices lorsqu’on joue à un haut niveau.

Daniel Devos

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