Dans l’équipe de Waregem, l’un des trois co-leaders en D2, Thomas Foucart est désormais seul. Son frère jumeau Olivier a mis un terme à sa carrière de joueur pour prendre en charge, à 29 ans à peine, le coaching de Falco Gand en D3, là où tout a commencé pour lui. « J’ai pris cette décision d’arrêter de jouer l’an passé », explique-t-il. « J’étais déjà impliqué dans la coordination des équipes de jeunes du club, et avec mes activités à la Topsport School, cela devenait beaucoup. En outre, je commençais à avoir des problèmes aux genoux et je ne voulais pas continuer à jouer à 60% de mes moyens. »
Cela se passe plutôt bien pour Falco Gand, actuellement 3e en D3B. « L’objectif est de faire mieux que la saison dernière, où l’équipe avait terminé en 6e position. Nous avons une équipe très jeune. Les deux favoris sont, selon moi, l’UB Woluwe et Ypres, qui se rencontrent ce vendredi. L’UBW s’est bien renforcée et Ypres a clamé, dès le départ, son objectif de rallier la D2. C’est aussi notre objectif, à plus ou moins court terme, mais pas nécessairement cette année-ci. La D2 nous permettrait d’aguerrir encore davantage nos jeunes. »
Falco Gand se déplace dimanche au RPC Schaerbeek, puis rencontrera trois des favoris : l’UB Woluwe à domicile, Gistel en déplacement et Ypres à domicile. « On a eu la chance d’avoir un début de calendrier favorable, et aujourd’hui, on a engrangé de la confiance et de la maturité pour aborder les équipes du haut du tableau. »
Retrouver la D2, ce serait pour Falco Gand retrouver une partie de son passé, lorsque la petite salle du KAHO accueillait des matches très spectaculaires, avec un score souvent élevé, sous la houlette des frères jumeaux Olivier et Thomas Foucart (qui tenteront brièvement leur chance en D1 avec Okapi Aalstar, sans beaucoup de succès) et du coach Pat Gevaert. « Ensuite, Falco a pris la décision de redescendre volontairement en 2e Régionale, pour repartir sur des bases plus saines avec des jeunes », poursuit Oli.
Les jeunes, c’est le credo de Falco. « Je pense pouvoir dire que nous offrons le meilleur programme de formation de la région gantoise », estime Oli. « Cela ne signifie pas qu’on travaille mal ailleurs, mais je pense que nous sommes un cran au-dessus. Nous comptons d’ailleurs plusieurs sélectionnés dans les diverses catégories. »
Daniel Devos