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Skelin : « Le niveau du championnat belge reste supérieur »

Il a longtemps exercé ses talents de coach en Belgique : d’abord à Pepinster, puis à Louvain et finalement comme assistant de Giovanni Bozzi au Spirou Charleroi. Lorsqu’il a quitté le Spiroudôme durant l’été 2012, on avait un peu perdu sa trace. On l’a retrouvée à la tête des Gas Terra Flames, qui s’avèrent être en réalité l’équipe néerlandaise de Groningen. « Je suis arrivé là durant la période de Noël », explique Ivica Skelin. « Cela va donc bientôt faire une année complète que je dirige cette formation du nord des Pays-Bas. La saison dernière, j’avais pris le train en route et nous avons échoué en demi-finale des playoffs. Cette saison, j’ai pu effectuer toute la préparation et j’espère donc franchir une marche : à savoir, atteindre la finale. Je ne parle pas encore du titre. C’est une équipe jeune qui dispose encore d’une marge de progression. »

La saison avait mal commencé pour Groningen : deux défaites pour ouvrir le championnat, contre Leiden et Den Bosch. La blessure au genou de l’Américain Dan Coleman fut un tournant, car son remplaçant Jeffrey Robinson, qui dispose d’un contrat d’intérimaire jusqu’en fin décembre, s’est affirmé comme le moteur de sa formation. Depuis lors, Groningen a engrangé six victoires d’affilée, contre Amsterdam (deux fois), le Den Helder de Jean-Marc Jaumin, Wijchen, Weert et Leeuwarden. Mais que vaut ce championnat des Pays-Bas ? « Le niveau n’est pas très élevé », affirme Skelin. « Moins, en tout cas, que celui du championnat de Belgique. On a beau me dire que celui-ci est en baisse, je persiste à penser qu’il subsiste cinq formations de très bonne valeur dans votre pays. »

Les résultats de mardi, sur la scène européenne, ne l’ont pas démontré : Port of Antwerp Giants s’est incliné à Den Bosch alors que Groningen a forcé Generali Okapi Aalstar à la prolongation dans son Forum fétiche. « Et en ayant eu la possibilité de l’emporter, puisqu’on a eu le dernier tir », confirme Skelin. « Comme souvent lors des matches serrés, cela s’est joué sur des détails : un rebond oublié, un tir qui ressort… »

Daniel Devos

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