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D2 : Amaury Marion auteur d’un bon match est enfin lancé

Il y a un mois, Tony Marion se posait beaucoup de questions : « Mon fils ne joue ni avec la D1 des Kangoeroes, ni avec la D2 de Fleurus, ni avec la D3 de Fleurus, que dois-je faire ? » se demandait-il. Vendredi soir, Amaury Marion a enfin reçu sa chance… et il l’a saisie. Il a profité de ses 25 minutes de jeu pour inscrire 19 points, autant que Louis Hazard, l’autre grande promesse du CEP, pour qui c’est plus habituel.

Le changement de coach n’y est sans doute pas étranger. Amaury dispose d’une double affiliation, avec Kangoeroes et Fleurus, et son ancien coach à Willebroek n’était autre que… Tom Poppe, récemment engagé au CEP. Celui-ci savait donc de quoi il était capable. « J’ai rarement bénéficié d’autant de temps de jeu », explique Amaury. « Avec le coach précédent, si je loupais mes deux ou trois premiers tirs, je retournais sur le banc. Ici, Poppe m’a laissé sur le terrain, et j’ai pris confiance. Plus je jouerai, plus je marquerai, et plus j’augmenterai cette confiance indispensable. »

S’il a donc retrouvé à Fleurus son ancien coach de Willebroek, Amaury a découvert Alexandre Peldic chez les Kangoeroes : « Il est très pointilleux, il lui arrive d’interrompre l’entraînement parce qu’on a placé un écran à un mètre de l’endroit requis, mais il a sans doute raison : les détails peuvent avoir leur importance. »

Amaury avait un week-end très chargé : vendredi, il jouait avec la D2 de Fleurus contre Holstra Wevelgem ; samedi, il accompagnait la D1 des Kangoeroes à Ostende ; et dimanche, il était censé s’aligner avec la D3 de Fleurus contre Neufchâteau.

Parallèlement à sa carrière de basketteur, le jeune Amaury mène aussi des études universitaires. « Je suis en dernière année de relations internationales à l’UCL. Je dois préparer mon mémoire. Généralement, je m’entraîne deux fois par semaine avec Kangoeroes et deux fois avec Fleurus. Mes journées sont donc bien remplies. »

Il y a deux ans, il était parti aux Etats-Unis. Pas pour se perfectionner en basket, mais pour son Erasmus. « Et l’an passé, je suis parti au Liban », ajoute-t-il. « C’était l’été, de la mi-mai à la mi-juillet, donc en dehors de la saison de basket, mais malgré tout, ce n’est pas évident à combiner. »

Daniel Devos

 

 

 

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(à droite sur la photo)

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