Il n’y aura pas de finale olympique pour les Belgian Cats. Elles se sont inclinées en demi-finale contre la France au terme d’un match à rebondissements qui s’est clôturé par une prolongation : 75-81. Elles y ont cru, pourtant. D’abord en début de match, lorsqu’elles ont mené 17-10. Un écart qui s’est creusé alors qu’Emma Meesseman était sortie se reposer quelques instants sur le banc, et qui était en grande partie le mérite d’Elise Ramette, qui a vu à deux reprises la défense française s’ouvrir devant elle comme la mer Rouge. Elle n’avait plus qu’à déposer le ballon. Paradoxalement, c’est lorsqu’Emma Meesseman est remontée sur le parquet que la France est revenue, à la faveur d’un 12-0 qui a fait passer le score de 17-10 à 17-22, et même d’un 19-1 qui a vu s’afficher 18-29 au marquoir. Mais les Belges se sont vite remises de ce coup de massue, et à la mi-temps, elles menaient 36-31.
Elles ont même accentué leur avance jusqu’à +15 en début de troisième quart-temps : 46-31. On pensait alors qu’on était reparti pour un scenario similaire à celui du quart de finale contre l’Espagne. Mais le quatrième quart-temps a été très compliqué, pour deux raisons essentiellement. D’abord, la défense française était étouffante et occasionné de nombreuses pertes de balles. Ensuite, la Belgique s’est rapidement retrouvée en problème de fautes. Individuellement, avec Antonia Delaere, Kyara Linskens et Elise Ramette qui en comptaient quatre chacune, et collectivement, avec quatre fautes d’équipe très tôt dans le quart-temps. Et à moins d’une minute de la fin, c’est la France qui était à +6 : 60-66. Il a fallu un petit miracle pour que les Belgian Cats égalisent à 66-66 et forcent une prolongation : trois lancers francs de Julie Vanloo et un panier à trois points d’Emma Meesseman.
Mais, dans cette prolongation, la Belgique s’est à nouveau retrouvée à -5. Et là, c’était terminé.
Il faudra désormais se rabattre sur la petite finale, dimanche matin contre l’Australie, pour ramener malgré tout une médaille : celle de bronze. Une Australie qui a battu la France en poule, ce ne sera donc pas une formalité, loin de là.
Daniel Devos