Il y avait moins de monde lors de ce Circus Game contre l’Okapi Alost que lors de l’Eloya Game du 22 décembre contre Filou Ostende. Logique, c’était un match de l’Elite Silver et donc pas vraiment une affiche. De plus, un samedi soir, beaucoup de joueurs amateurs bruxellois jouent eux-mêmes en compétition et ne pouvaient pas répondre présents. Et surtout, le public est venu tard. Un quart d’heure avant le coup d’envoi, il y avait encore de grands vides dans les travées de l’ING Arena. Finalement, l’arène s’est quand même remplie. Du moins, la tribune du premier étage. Pas celle du deuxième étage, restée inoccupée. Mais cela ne s’est pas trop vu, car elle est restée dans l’obscurité.
Contrairement à ce qui avait été le cas contre Ostende, les joueurs bruxellois ont cette fois pu porter le maillot spécial confectionné pour l’occasion. Il était de couleur rouge, avec de fines bandes horizontales blanches, un peu comme celui du Standard. Et il leur a porté chance. Car le Brussels, qui traverse une période compliquée et se montre surtout très irrégulier, a réussi à gagner.
Privé de Jelani Watson-Gayle, dont la saison est terminée, mais aussi de Thomas Henquiez, Les Bruxellois ont mené durant 36 minutes. Ils ont pourtant souffert jusqu’au bout face à des Alostois qui ont longtemps couru derrière le score mais n’ont jamais baissé les bras. Menés 68-60, ils sont revenus à 68-68 dans le money-time et pouvaient alors envisager la victoire. Malheureusement pour eux, Tito Casero, qui restait sur un joli 3 sur 4 à trois points, a loupé ses deux dernières tentatives à 6m75 qui auraient pu porter l’Okapi au commandement.
Le Brussels, de son côté, s’est appuyé sur un Alex Libert de feu. Le capitaine, au four et au moulin, a rentré une feuille de stats de 26 points, 9 rebonds et 4 assists. Dont les derniers lancers francs qui ont définitivement scellé la victoire.
Serge Crevecoeur pouvait exulter. Après un douloureux échec à Leeuwarden, ce succès est important car il peut encore permettre au Brussels de viser une place dans les play-offs.
Daniel Devos