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BNXT League : Première victoire de l’Okapi Alost

Elle s’est faite longtemps attendre, elle est enfin arrivée : la première victoire de l’Okapi Alost. Pourtant, à la mi-temps, rien ne laissait présager une telle issue. Le marquoir affichait 30-47 et l’équipe locale était dominée dans tous les domaines par des Kangoeroes, certes virevoltants et précis, mais qui ne rencontraient aucune opposition. Les joueurs alostois se traînaient sans âme, sans énergie, à l’image de la nouvelle recrue Martins Meijers, présentée comme un renfort mais qui est plutôt un poids mort. En neuf minutes sur le parquet, l’ancien international letton a réussi un 0 sur 5… sous l’anneau, au point de susciter l’ire du public. Il n’est d’ailleurs plus réapparu après la pause.

Est-ce la raison du revirement ? Pas uniquement, mais en partie sans doute. « A la mi-temps, j’ai essayé certaines choses, presque comme un coup de poker puisque l’on n’avait plus rien à perdre », explique le coach Thomas Crab. « Des adaptations qui ont commencé par la défense. Et cela a réussi. Les joueurs ont retrouvé l’énergie, la volonté de se battre sur tous les ballons. Le public l’a compris et s’est mis à encourager. Et lorsque cela va mieux en défense, cela va automatiquement mieux en attaque. Enfin, nous avons bénéficié du petit brin de chance qui nous avait échappé lors de certains matches précédents. Cette fois, la pièce est tombée du bon côté pour nous. »

La pièce qui est tombée du bon côté, c’est ce rebond offensif capté par Siebe Ledegen sur une percée avortée de Tito Casero à quatre secondes de la fin, alors que le marquoir affichait 80-80. Le Belgian Lion a tenté sa chance en désespoir de cause et le ballon est entré dans le cercle au moment oµ le buzzer retentissait : 82-80.

Le scénario inverse de celui du match contre Mons, en quelque sorte. Cette fois, l’Okapi a été mené de 20 points à 25-45, mais a remporté le troisième quart-temps 32-17. Au fur et à mesure que l’écart diminuait, les joueurs locaux ont recommencé à croire en leurs chances dans le même temps où les Kangoeroes perdaient leur basket. La faute intentionnelle sifflée en faveur de Trevor Blondin, qui a rapporté quatre points sur une seule attaque, a constitué un déclic. La jonction a été opérée à 64-64 et l’avance a été prise à 75-72.

Siebe Ledegen explique cette métamorphose de la même manière que son coach. « Il y a eu un speech à la mi-temps qui nous a reboosté. Et la chance qui nous avait tourné le dos en d’autres occasions nous a enfin souri. »

Dans l’autre camp, le coach Kristof Michiels avait forcément la tête des mauvais jours. « C’est l’une des plus grosses déceptions de ma jeune carrière de coach. Ce qui s’est passé sur le terrain mais aussi… dans les vestiaires. »

Daniel Devos

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