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Donar Groningen peut jouer malgré la faillite

Lors d’une audition ce matin de la commission des licences de la BNXT League avec Donar Groningen BV, il a été établi que les conditions étaient remplies pour transférer la licence à la nouvelle entité Donar Groningen BV. Celle-ci acquerra la licence pour participer à la saison 23-24 de la BNXT League, sous réserve de conditions supplémentaires spécifiques qui seront publiées dans un communiqué de presse de la BNXT League le lundi 28 août.

C’est un petit soulagement pour la BNXT League et pour le basket hollandais. Donar Groningen avait encore joué la finale du championnat néerlandais au printemps dernier, et avait bien failli remporter le titre puisqu’il menait encore de 16 points à un peu plus de deux minutes de la fin sur le terrain de ZZ Leiden, lors de la cinquième et dernière manche de la finale des play-offs. Le club est aussi inscrit en FIBA Europe Cup, là où il y a trois clubs néerlandais mais… aucun club belge (sauf si Antwerp Giants ne se qualifie pas pour la Basketball Champions League et est repêché à l’étage inférieur).

Depuis la création de la BNXT League, il y a deux ans, le basket hollandais a déjà perdu… quatre clubs. Lors de la première saison, en 2021-2022, il aurait dû y avoir 10 clubs belges et 12 clubs hollandais. Mais Almere Sailors a déclaré forfait général avant même le début de la compétition.

Il y a un an, en 2022, c’est The Hague Royals qui n’avait pas obtenu la licence. Et, en juin dernier, ce sont Aris Leeuwarden et Apollo Amsterdam qui ont été recalés.

Entretemps, le club Aris a disparu après 25 ans d’existence, mais un nouveau club a été créé à Leeuwarden, dans le nord des Pays-Bas : LWD Basket, qui participera également à la compétition au plus haut niveau.

En Belgique, la situation est meilleure, puisqu’il y aura désormais 11 clubs avec l’admission de Kortrijk Spurs. Mais faut-il se réjouir pour autant ? La place du basket dans les médias se réduit comme une peau de chagrin. Comme nous le confiait quelqu’un lors de la présentation du film de Werner Rotsaert sur Willy Steveniers : le basket jouit du même intérêt médiatique que le… curling.

Daniel Devos

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