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12ième titre consécutif d’Ostende

Ce n’est pas encore cette année qu’Ostende a trouvé son maître. Samedi, les Côtiers ont remporté leur 12etitre d’affilée au détriment d’Anvers : 3 manches à 1 en finale. Un titre somme toute prévisible, malgré l’avantage du terrain dont bénéficiaient les Anversois. Il y avait déjà eu des signes précurseurs de ce qui allait se produire durant la phase classique du championnat. Lors du premier match, les Giants se sont inclinés au Versluys Dôme au terme de deux prolongations. Ils avaient laissé tellement d’énergie dans l’aventure que, trois jours plus tard, lorsqu’ils ont à leur tour reçu Ostende à la Lotto Arena, le réservoir était vide. Ostende s’est imposé d’une bonne vingtaine de points dans la Métropole. Et encore, Spencer Butterfield et Roby Rogiers étaient encore présents à l’époque.

Anvers, qui avait terminé en tête de la phase classique (pour avoir réalisé un 10 sur 10 contre les clubs néerlandais alors qu’Ostende s’est incliné à deux reprises), est capable de battre les Côtiers sur un match, comme il l’a fait en finale de la Coupe de Belgique ou lors du premier match de la finale des play-offs, gagné miraculeusement 63-62 malgré un 12 sur 25 aux lancers francs et un 5 sur 23 à trois points, mais pas sur une série au meilleur des cinq manches, a fortiori lorsqu’il faut jouer tous les deux jours. Après leur défaite d’un point dans la Métropole, qu’ils estimaient injustifiée, les Côtiers étaient remontés et n’ont plus laissé la moindre chance aux Giants dans les trois matches suivants : 101-60 à domicile, 70-86 à la Lotto Arena (en ayant mené de 27 points à 47-74) et 81-57, samedi, à nouveau à domicile. Les Anversois étaient sur les genoux, incapables de la moindre réaction. En effectif réduit, suite à la blessure de Spencer Butterfield en finale de la coupe et celle de Roby Rogiers en demi-finale des play-offs contre Limburg United, ils n’avaient pas les armes pour rivaliser. Ferdinand Zylka, arrivé du Brussels pour pallier à l’absence de Spencer Butterfield, n’a pas répondu à l’attente. Et sur le banc, la différence entre les deux équipes était flagrante. Un changement est significatif : lorsque les deux coaches ont fait entrer leurs doublures, lorsque le match était plié, Dario Gjergja a fait entrer Tre’Shawn Thurman et Olivier Troisfontaines là où Ivica Skelin a fait entre Seppe Willems et Vince Van Cleemput.

C’est le 12etitre de Dusan Djordjevic (et de Dario Gjergja). Et aussi son dernier, dans le chef du capitaine serbe. A 40 ans, il a décidé de raccrocher. Il n’a quasiment pas joué durant la finale des play-offs. Sa blessure à la voûte plantaire, qu’il a traînée pendant de longs mois, s’est réveillée. Mais il aura quand même une ligne en plus sur son palmarès.

Daniel Devos

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