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Top Division Women

La Top Division Women a repris son envol

La Top Division Women a repris son envol ce week-end, avec un peu de retard sur les autres championnats. La raison en est évidemment le Championnat du Monde en Australie, qui s’est tenu fin septembre.

Il y a toujours 11 équipes dans le championnat, malgré la disparition de Pepinster qui a préféré ne plus aligner d’équipe au plus haut niveau. Mais la plus haute division nationale accueille une nouvelle formation, plutôt inattendue. En fin de saison dernière, Brunehaut, dans la région de Tournai, a en effet décidé de s’inscrire pour les play-offs de R1, ce qui signifiait que le club assumerait en cas d’éventuelle promotion. Ce qui a été le cas. D’un point de vue de la répartition géographique, cette arrivée est une bonne chose. Il n’y avait pas d’équipe de cette région du pays, la Wallonie picarde, parmi l’élite. Ni chez les filles, ni chez les garçons. Reste maintenant à se mettre à niveau sur le terrain. Pour leur premier match, les Hennuyères ont offert une belle résistance à Waregem, s’inclinant 49-62. Mercredi, elles pourront véritablement se tester puisqu’elles se rendront à la salle André Renauld de Braine-l’Alleud.

Il n’y a, en revanche, pas de montant du côté néerlandophone. Ce qui explique que le nombre d’équipes reste impair depuis la fusion entre les Kangoeroes et Sint-Katelijne Waver.

Dans le haut du tableau, on assistera sans doute à nouveau à une lutte entre Kangoeroes Basket Mechelen, champion sortant, et le Mithra Castors Braine, qui a été détrôné après une longue hégémonie. Les Brainoises ont perdu leurs deux Belgian Cats, Maxuella Lisowa et Elise Ramette, et comme les joueuses belges de ce niveau ne courent pas les rues, le club a dû se rabattre sur le marché étranger pour rester compétitif. Tout en poussant un coup d’accélérateur au niveau de l’école des jeunes.

Les Malinoises, elles, ont perdu les sœurs jumelles Billie et Becky Massey, mais semblent s’être bien renforcées. Avec, là aussi, plusieurs étrangères.

Braine n’a pas fait dans la dentelle à Lummen, où il s’est imposé 25-88. Autant dire qu’il n’y a pas eu de match. C’était déjà 4-18 au terme du premier quart-temps. Pas moins de six joueuses brainoises ont atteint les doubles chiffres : Reka Lelik (16 points), Miriam Uro-Nillie (15), Oumoul Sarr Coulibaly (14), Aleksandra Kroselj (11), Jessica Lindstrom (11) et Lore Devos (10).

Malines a éprouvé plus de difficultés dans le semi-derby à Phantoms Boom : 74-83. C’était 43-44 à la pause, avant un écart décisif créé dans le troisième quart-temps, remporté 12-19. Amalia Rembiszewska a inscrit 24 points pour les Malinoises, et Morgan Bertsch 19, tout comme (bonne surprise) Eva Van Gils, également auteure de 19 points. Du côté de Boom, on note 19 points de Ashlin Herlihy, 14 de Habibatou Bah, 12 d’Emma Bell et 12 également de Sam Van Buggenhout.

Namur Capitale, souvent considéré comme le troisième larron, a poussé un soupir de soulagement au coup de sifflet final : 68-66 contre Kortrijk Spurs, coaché par leur ancien entraîneur Philip Mestdagh (et ancien sélectionneur des Belgian Cats).

Enfin, le derby wallon entre Liège Panthers et Spirou Ladies a tourné à l’avantage des Liégeoises : 73-51.

Une journée complète de championnat aura lieu en milieu de semaine. Comme la saison a démarré plus tard, il faut mettre les bouchées doubles.

Daniel Devos

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