Un âne ne bute jamais deux fois sur la même pierre, dit-on. Les Louvanistes n’avaient pas oublié que la saison dernière, ils étaient allés gagner de 9 points à Malines, mais s’étaient pris 30 points dans la vue au retour. Cela leur avait coûté une place en finale de la Coupe de Belgique. Ils n’étaient donc pas spécialement rassurés après leur victoire de 7 points au Dôme de Charleroi, vendredi, où ils avaient compté jusqu’à 20 points d’avance. Et ils avaient raison de se méfier. Car, en ce lundi de Toussaint, le Spirou avait déjà refait son retard après 8 minutes 20 de jeu et était virtuellement qualifié à 12-20. Tim Lambrecht avait réussi un 2 sur 3 à trois points, et Nathan Kuta régnait sous l’anneau.
Charleroi allait même compter un avantage maximum de 12 points à 13-25. Tim Lambrecht a encore ajouté un troisième panier à trois points, et Nathan Kuta continuait à faire le boulot également. Mais, lorsque les Leuven Bears placèrent un 8-0 pour passer en tête à 34-32, la flamme carolo s’est progressivement éteinte. L’écart s’est creusé, pour atteindre 17 points à 73-56, et les Carolos ont donné l’impression de ne plus y croire. Tim Lambrecht n’a plus rentré un tir, et si Nathan Kuta (13 points et 8 rebonds), Jito Kok (13 points également) et Vincent Kesteloot (11 points et 4 rebonds) ont rentré une feuille de statistiques honorable, il y a eu trop peu d’apport des autres joueurs.
Une élimination sans gloire du Spirou, qui n’a joué qu’un quart-temps de chaque match (le quatrième de la manche aller et le premier de la manche retour). Score final : 73-67. Petite lueur d’espoir : le jeune distributeur portugais Rafael Lisboa a enfin débarqué, après avoir été retenu au Portugal par des problèmes physiques. Il n’est cependant pas encore en état de jouer.
Côté louvaniste, on retiendra les 21 points et 4 rebonds de David Kralj, les 16 points et 3 rebonds de Nick McGlynn et les 14 points, 4 rebonds et 7 assists de Joshua Heath.
Daniel Devos