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Julie Allemand a inscrit le 100e point à Liège

Le Country Hall de Liège était quasiment comble, mercredi soir, pour accueillir l’ASVEL Lyon emmené par une certaine Julie Allemand. On dénombrait pas loin de 1.500 personnes. A l’entrée, une entrée était même réservée pour le « fan club » de Julie Allemand, bien présent dans les gradins. Elle était l’héroïne de la soirée, mise à l’honneur par Jean-Pierre Delchef, le président de l’AWBB. L’ambiance était bon enfant et tout le monde avait envie de faire de l’événement une fête du basket. Le public était partagé entre les Liégeoises de Pierre Cornia et la Liégeoise du camp d’en face. Malheureusement, sur le terrain, le match a tourné court. De 0-6, le score est passé à 2-18 à la faveur d’un 0-12. Après un premier quart-temps soldé sur le score de 9-25, les Sang & Marine (désormais en blanc et rose) se sont d’entrée repris un… 0-22 pour faire passer le marquoir à 9-42.

La messe était dite depuis longtemps. D’autant plus étonnant que les Liégeoises avaient failli s’imposer à Ruzomberok lors de la première journée et avaient fait très bonne figure face à l’Estudiantes Madrid qui… avait battu Lyon. Était-ce le stress lié à l’événement ? Même le coach Pierre Cornia, un peu dépité, n’avait pas d’explication.

Helene Ciak était bien trop grande dans la raquette, et après, c’est Alexia Chartereau qui a pris le relais pour alimenter le marquoir. De l’autre côté, les Liégeoises ont souvent dû prendre des tirs précipités qui, de temps en temps, faisaient mouche mais le plus souvent, rataient leur cible. En défense, elles étaient bien trop permissives et ouvraient parfois des boulevards. Quant au rebond, n’en parlons pas : la différence, au final, était de… 18 à 52.

Julie Allemand a livré un match sobre, couronné par 10 points et 6 assists. C’est cependant elle qui a eu l’honneur d’inscrire le 100epoint, sur lancer franc. Comme si on avait voulu la fêter une dernière fois (score final 41-103) avant de lui dire au revoir. Après le match, elle a pris son temps pour poser en selfie avec quasiment tous les membres de son fan club et distribuer un autographe à quiconque le lui demandait. Cela a dû lui faire plaisir d’être autant appréciée. Au-delà de ce constat, c’est bien de constater que le basket féminin peut présenter des personnalités auxquelles les gens s’identifient. C’est le cas pour Julie Allemand dans la cité Ardente, mais aussi d’Emma Meesseman et jadis d’Ann Wauters en Flandres. C’est le genre de personnalités qui, actuellement, manque cruellement au basket masculin.

Daniel Devos

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