Fidèle à la tradition, le Phoenix Brussels a présenté ce jeudi la nouvelle équipe qui représentera le club de la capitale dans la (tout aussi nouvelle) BNXT League. L’événement s’est déroulé au Kinepolis, comme la saison dernière, lorsqu’une petite éclaircie dans la pandémie de coronavirus avait permis d’inviter partenaires et journalistes dans l’une des salles du complexe de cinéma. On ignorait, à ce moment-là, que la saison se déroulerait entièrement à huis clos pendant un an. Le Phoenix Brussels était donc tout heureux de revoir en présentiel ces gens qui leur avaient tant manqué. La jauge avait été fixée à 200 personnes, dans le respect des règles sanitaires.
L’objectif sera de faire mieux que la saison dernière. Les mauvaises langues diront que ce ne sera pas très difficile, puisque le Phoenix Brussels avait terminé dixième (et dernier) du championnat. Les dirigeants avouent volontiers que l’état des finances a prévalu sur l’aspect sportif. Selon eux, le club est désormais sain, mais il ne faut pas pour autant jeter l’argent par les fenêtres. L’accent a donc été mis sur la qualité plutôt que sur la quantité. L’effectif sera moins fourni, et complété par les jeunes les plus méritants. Par rapport à la saison dernière, l’âge moyen des joueurs a baissé. Logique, lorsqu’on se sépare de Darius Washington, B.J. Raymond et Thomas Massamba. Le poids moyen de l’équipe a également baissé. Logique aussi, pour les mêmes raisons. Le seul étranger qui est resté, pour la plus grande fierté de Ian Hanavan, est la grande promesse monténégrine Pavle Djurisic. Rayon belge, le contrat de Louis Hazard (‘un pari réussi’, selon le président André Dekandelaer et le manager Nikkel Kebsi) a été prolongé de trois saisons supplémentaires. Les jeunes aussi ont été conservés, comme Elijah Tshibangu, Ayoub Nouhi ou Jordi Vanstraelen. En revanche, des joueurs comme William Robeyns, Niels Foerts, Stéphane Moris et Rochdi Benzouien ne font plus partie de l’effectif.
Au niveau du recrutement, on ne retrouve aucun joueur américain. Le joueur le plus connu, sous nos latitudes, est le pivot international sénégalais Pape Badji, qui débarque d’Alost. Pour le reste, on découvrira le Croate Jere Vucica, qui peut jouer aux postes 3, 4 ou 5, ou le shooting guard finlandais Okko Järvi, MVP de son pays malgré tout. Rayon belge, le Bruxellois Terry Deroover, qui arrive des Kangoeroes, est évidemment un renfort de choix.
Le Phoenix Brussels recherche cependant encore l’oiseau rare : un futur MVP, qui réalise un triple-double à chaque match et qui, évidemment, ne coûte pas trop cher. Si certains se reconnaissent…
DanielDevos