Dimanche après-midi, les Telenet Giants Antwerp se sont bien repris après leur faux pas subi deux jours plus tôt, au Winketkaai de Malines : ils ont battu les Stella Artois Leuven Bears 93-84. Mais cela n’a pas été sans mal. Après un départ pied au plancher des Giants, qui ont mené 14-3, les Bears sont revenus dans le parcours et ont même pris six points d’avance, à 29-35, pour rentrer au vestiaire après un léger avantage de 45-46.
Dans le deuxième quart-temps, la nouvelle recrue Phil Cofer a effectué sa première apparition à sa sortie de quarantaine. Il a signé des débuts timides : il n’est resté que 4’35’’ sur le parquet, pour 0 point et 1 rebonds. « Il vient à peine de commencer les entraînements avec nous », justifie Christophe Beghin.
Le deuxième renfort des Giants est connu : il n’est pas Américain mais Britannique, et s’appelle Kavell Bigby-Williams (25 ans, 2m11). Tout juste débarqué dans la Métropole, il doit observer une période quarantaine jusque jeudi. Il a joué à Cantù, ce qui est une référence, et est décrit comme un joueur très mobile et très athlétique, bon défenseur et bon rebondeur.
Mais celui qui a épaté la galerie, dimanche après-midi, c’est le jeune Niels De Ridder. Titularisé dans le cinq de base, il est resté près de 27 minutes sur le parquet et a rentré une feuille de statistiques renseignant 22 points (dont 16 en première mi-temps) grâce à un joli 10 sur 13 aux tirs.
« Je me sens bien, j’ai la confiance du coach et de l’équipe, et le reste suit », explique modestement le joueur.
Le coach adverse, Eddy Casteels, en est resté baba. « On pouvait s’attendre à une grosse prestation de Sterling Gibbs (24 points, 8 assists et 6 rebonds) et de Stephaun Branch (14 points, 8 rebonds et 2 assists), on savait que quand il y a le feu Dave Dudzinski est là pour l’éteindre (10 points et 4 rebonds), et on connaît aussi le talent de Vrenz Bleijenbergh (18 points, 8 assists et 3 rebonds). Par contre, on ne s’attendait pas nécessairement à une telle prestation de Niels De Ridder. Ce garçon a du talent, il possède très bons fondamentaux, mais quand je vois l’énergie qu’il déploie sur le terrain, je suis admiratif. C’est lui qui a fait la différence. »
Daniel Devos