Comme c’est devenu l’habitude cette saison, le Mithra Castors Braine a déroulé et franchi la barre des 100 points face à une formation de milieu ou de bas de classement : 106-46 contre Waregem, 116-54 contre Laarne et 101-42 samedi contre Lummen.
Mercredi, l’opposition sera un peu plus relevée, avec la visite de Sint-Katelijne Waver. Les deux équipes s’étaient déjà rencontrées à Valence, dans leur « bulle » d’Eurocup, et les Brabançonnes s’étaient imposées 77-51 après avoir quand même été menées 0-9 en début de match. C’était d’ailleurs la seule victoire d’une équipe féminine belge sur la scène européenne cette saison. Mais ce sera leur premier affrontement en championnat.
« Ce sera quand même spécial pour moi », reconnaît Elise Ramette qui, à 22 ans, a franchi le pas pour devenir professionnelle au pied de la Butte du Lion, l’été dernier. « SKW est le premier club avec lequel j’ai joué en D1 et le restera, quoi qu’il arrive. Je suis relativement satisfaite de mon début de saison à Braine. Mon adaptation s’est bien déroulée. La principale différence ? Tout est beaucoup plus professionnel ici. On s’entraîne davantage, et il faut toujours gagner, si possible avec la manière. A Sint-Katelijne Waver, c’était une grande famille, on était très liées. Ici, les joueuses viennent d’horizons très différents. Avec le Covid, on n’a pas encore eu l’occasion d’apprendre réellement à se connaître et d’organiser des activités en dehors du terrain, mais l’ambiance est loin d’être mauvaise. Je suis agréable surprise, sur ce plan-là. »
En devenant professionnelle à Braine, a-t-elle également un regard sur les Belgian Cats ? « La pré-sélection de 24, oui. Etre réellement dans les 12, c’est compliqué pour l’instant. Avec des joueuses comme Julie Allemand et Marjorie Carpréaux, la concurrence est rude à mon poste. Mais, avec le temps, qui sait ? »
Elle avait déjà figuré dans le groupe des 14 en 2019, pour le début des qualifications à l’Euro 2021 contre l’Ukraine au Dôme de Charleroi, mais blessée à la main, avait dû déclarer forfait. Et pour les « bulles » au Portugal, elle était réserviste. Elle est originaire d’Ypres, la Cité des Chats, et la ville d’origine d’Emma Meesseman et de la famille Mestdagh…
Daniel Devos