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Cinq clubs Liégeois aux fortunes diverses

Il y a dix jours, le championnat de TDM2, série B, avait débuté par un résultat qui a ému toute la province de Liège : Sprimont-Hasselt 47-70. C’était déjà 5-20 au terme du premier quart-temps. Sprimont était considéré comme l’épouvantail de la série. Sur papier, du moins, le club présentait un effectif solide. Mais la préparation a été compliquée, avec plusieurs blessés, et le premier match n’a pas permis d’inverser la tendance. Les Carriers n’ont connu que 10% de réussite à trois points et 30% à deux points. Les absences de Steve Lenglois, Quentin Thielen et Simon Doneux ont-elles pesé trop lourd dans la balance, ou a-t-on surestimé la valeur de Sprimont ?

Le lendemain, samedi, Comblain était passé à côté de la montre en or lors de son déplacement à Willebroek. Sans Robin Roland, les visiteurs – peu épargnés par les fautes – menaient encore de deux points à trois secondes de la fin, mais sur une remise en jeu latérale, les locaux sont parvenus à égaliser au buzzer. Dans la prolongation, Comblain s’est pris un 10-0 d’entrée de jeu et la messe était dite : 92-88, score final. Mais l’équipe s’était montrée combative et méritante.

Le dimanche matin, Ninane avait ramené un beau succès de son déplacement au Winketkaai de Malines : 72-80. L’inquiétude du coach Yvan Fassotte concernant le manque d’expérience de ses jeunes joueurs, dont certains n’avaient pas encore joué plus haut que la R2, n’a apparemment pas lieu d’être. Certes, Ninane a pu compter sur des routiniers, comme Xavier Collette (18 points) et un excellent Jérémie Dedave (22 points), mais l’équipe tient la route. Et les « gamins », parfois encore timorés, vont progresser au fil des rencontres.

Les deux autres équipes liégeoises avaient connu moins de réussite. Esneux s’est largement incliné 51-70 face à Kontich, considéré lui aussi comme un épouvantail mais côté flamand. Tandis que Belleflamme, repêché in extremis alors qu’il devait en principe descendre en R1, a débuté le championnat par une défaite 83-66 à Tongres, où évolue désormais Senna Hounhanou (ex-Royal IV) et qui fait partie des favoris. Sans Tom Piron, mais avec 22 points de Bryan Piron, les joueurs de Vincent Clavier ont montré de belles choses par moments mais pas sur la durée.

Le RPC Anderlecht, qui s’attendait à vivre une saison tranquille, a directement été confronté à la dure réalité : 69-93 contre Geel. « Certains n’ont pas joué », a déclaré le coach Laurent Monsieur. Un discours déjà entendu par le passé.

Le deuxième club bruxellois de la série – l’UB Woluwe qui jouera les barrages de Coupe de Belgique contre le Melco Ypres avec la perspective de peut-être accueillir un club d’EuroMillions Basketball League – était revenu bredouille de son déplacement dans les Ardennes : défaite 67-58 à Neufchâteau, une équipe que les Woluwéens avaient battu deux fois (mais par un écart minime) en Coupe de Belgique durant le mois d’août.

Mais, dans cette série, les semaines se suivent sans nécessairement se ressembler. Les vérités de la deuxième journée ne sont pas celles de la première. Sprimont s’est racheté en allant gagner 64-81 à Belleflamme, qui doit donc s’attendre à lutter pour son maintien, comme la saison dernière. Comblain n’a pas confirmé ses bonnes dispositions et s’incline 55-63 à domicile contre le RPC Anderlecht (qui, au complet, efface donc son non-match contre Geel). Ninane n’a pas davantage confirmé ses bonnes dispositions et s’incline lui aussi 72-79 contre Esneux (qui efface donc son échec contre Kontich). Quant à l’UB Woluwe, il a renoué avec la victoire en battant Willebroek 71-68 au stade Fallon.

Ceux qui ont confirmé, par contre, ce sont les clubs flamands. Et surtout Kontich, qui s’annonce bien comme l’épouvantail de la série : les Anversois ont atomisé les Kangoeroes de Malines 90-69. Tongres a aussi confirmé en allant s’imposer de justesse, 74-75, à Hasselt, le tombeur de Sprimont. Geel compte aussi deux victoires, mais ce fut laborieux contre Neufchâteau : 79-78.

Daniel Devos

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