Arrivé du Spirou B durant l’été, le jeune William Robeyns s’épanouit au Basic-Fit Brussels. A chaque match, Serge Crevecoeur lui offre du temps de jeu et il l’utilise à bon escient. Ce fut encore le cas ce dimanche, face au VOO Liège Basket, son club formateur. A la mi-temps, il avait déjà inscrit 7 points, capté 2 rebonds et délivré 2 passes décisives. Ses statistiques n’ont plus évolué en deuxième mi-temps, mais au total, il aura quand même passé plus de 18 minutes sur le parquet en faisant mieux que tirer son épingle du jeu. « Je connaissais mon potentiel, mais il fallait que je puisse l’exprimer », explique-t-il. « C’est le cas au Brussels, où je m’épanouis sous la direction de Serge Crevecoeur, qui est à la fois un très bon coach et un très bon gestionnaire des ressources humaines. Il m’a rapidement mis en confiance, et pour le shooteur que je suis, la confiance est essentielle. Le contexte est très favorable et je me sens comme un poisson dans l’eau dans la capitale. »
La saison dernière, Robeyns faisait partie du Spirou B, une équipe dont on se rend encore mieux compte aujourd’hui de tous les talents qu’elle recelait : Tito Casero brille à Alost, Haris Delalic à Louvain, Raphaël Morini au Royal IV… « Malgré tout, l’entente était bonne » précise le jeune joueur du Brussels. « Comme on le sait, le club carolo a décidé de changer de politique en matière de jeunes et a voulu lancer une nouvelle génération. Je pouvais rester, mais je sentais que l’on ne comptait pas trop sur moi. J’ai eu plusieurs possibilités, mais le Brussels est rapidement apparu comme une évidence à mes yeux. Je n’ai pas hésité, et je m’en félicite un peu plus tous les jours. »
Robeyns a commencé le basket à l’Union Liège, un petit club de la Principauté. Il est passé par le centre AWBB avant de signer à Liège Basket, où il jouait essentiellement avec l’équipe B tout en s’entraînant (et en jouant parfois) avec l’équipe Première. Il a suivi ses coaches Fulvio Bastianini et Frédéric Wilmot lorsque ceux-ci sont partis à Charleroi. « Au niveau basket, c’est sans doute Wilmot qui m’a le plus appris. J’ai passé quatre ans avec lui. Crevecoeur m’apporte énormément aussi, mais notre collaboration ne fait que commencer. »
Robeyns ne tire pas trop de plans sur la comète. « J’ai plutôt tendance à vivre au jour le jour. Pour l’instant, je me sens bien et je profite donc du moment présent. Pour le plus long terme, j’aimerais me stabiliser en D1 et pourquoi pas, un jour, tenter une expérience à l’étranger. Mais chaque chose en son temps. J’ai encore beaucoup à apprendre et je dois aussi progresser sur le plan physique. »
Sur le plus court terme, il y a la demi-finale de la Coupe de Belgique contre les Telenet Giants Antwerp. « C’est déjà très bien d’avoir atteint la demi-finale, mais l’appétit vient en mangeant, et on rêve de jouer la finale à Forest National. Nous affronterons Anvers en essayant de prendre du plaisir… et en espérant que la victoire soit au bout. »
Daniel Devos