La perspective avait déjà été évoquée, lundi, dans l’émission « Buzzer » de SFR Sport 2 : « Cela pourrait commencer à sentir le roussi pour Serge Crevecoeur. » Pau-Lacq-Orthez venait de s’incliner à domicile, 70-78, contre les Sharks d’Antibes qui n’avaient pas encore gagné en déplacement cette saison. C’était la cinquième défaite d’affilée de l’Elan Béarnais, et le public avait réservé une bronca aux joueurs à l’issue du match. De fait : le couperet est tombé ce jeudi : Serge Crevecoeur n’est plus l’entraîneur de Pau-Lacq-Orthez. Un accord doit encore être trouvé sur les modalités de la séparation, car il disposait encore d’un an et demi de contrat.
Tout avait pourtant bien commencé pour l’ancien coach-manager du Bac-Fit Brussels : cinq victoires en sept matches. Les commentaires, dans la presse française, étaient positifs. L’Elan Béarnais pouvait aussi compter, en début de saison, sur un Khalid Boukichou très performant qui, depuis, est parti à l’Elan Chalon. Et les défaites ont commencé à se succéder. Aujourd’hui, Pau-Lacq-Orthez n’occupe plus que la 15e place et est clairement concerné par la lutte contre le relégation.
Serge Crevecoeur n’aura pas de regret : il a réalisé un rêve, en devenant le premier coach belge actif en Pro A. Et, qui plus est, dans un club mythique, celui qu’il allait voir avec son papa quand il était petit.
Daniel Devos