Samedi, la TDM1 propose un derby anversois, un de plus direz-vous car ils sont nombreux dans la série : l’équipe B des Antwerp Giants, en position délicate au classement, accueille Gembo Borgerhout, un candidat au titre qui compte en ses rangs deux de ses anciens pensionnaires : Philippe Peeters et Bryan De Valck. « Je me réjouis déjà de ce rendez-vous », affirme Philippe Peeters. « Ce sera la première fois que je retournerai à Merksem depuis mon départ. Même si les Giants B ont beaucoup changé, je connais encore pas mal de monde. Avec tous les départs, c’est une nouvelle génération que l’on prépare là-bas. Les joueurs sont très jeunes, ce qui explique le début de championnat difficile. Mais je constate avec plaisir les progrès réalisés par Kilian Van Den Langenbergh, qui fait une très bonne saison. Le métier doit entrer, et les Giants B ne peuvent que s’améliorer au fil de la saison. »
Pourquoi Philippe Peeters est-il parti ? « Vous savez, les Giants B, c’est d’abord un club formateur. A un moment donné, il faut se rendre à l’évidence : mes chances d’intégrer l’effectif de l’équipe A étaient minces. Une belle opportunité s’est présentée avec Gembo et je l’ai saisie. Pour l’instant, je ne le regrette pas, au contraire. »
La différence entre les deux formations, qui évoluent dans la même série ? « Chez les Giants B, le résultat n’a pas beaucoup d’importance. L’essentiel est de faire progresser les joueurs individuellement, pour les préparer à l’équipe première. A Gembo, les résultats comptent. Et ils se doivent d’être bons. C’est simple : on vise le titre. Je suis très heureux de faire partie d’une équipe qui aspire à être champion. Et je me réjouis aussi de travailler avec Glenn De Boeck, un très bon entraîneur sous la houlette duquel j’apprends énormément. En passant des Giants B à Gembo, je suis aussi passé dans le monde des adultes. Si les Giants B sont essentiellement composés de jeunes joueurs, à Borgerhout, je côtoie désormais des joueurs expérimentés. Et cela aussi, c’est une différence. C’est simple : si, jusqu’ici, j’ai beaucoup appris des différents entraîneurs avec lesquels j’ai travaillé, désormais, j’apprends aussi de mes… coéquipiers ! »
Viser le titre, est-ce possible ? « Moi, j’y crois », affirme Philippe Peeters. « Waregem est en tête, les Flandriens sont là où on les attendait : c’est une équipe très solide et très expérimentée. Oxaco est à la même hauteur, avec deux défaites également. Mais nous ne sommes pas loin : avec trois défaites, nous n’avons qu’une victoire de retard. »
Daniel Devos