Le Belfius Mons-Hainaut disputera, mardi prochain face aux Bulgares du Beroe Stara Zagora, le 200e match européen de son histoire. Avec, pour enjeu, l’accession aux poules de la FIBA Europe Cup. « Frank Demeulemeester et moi sommes très fiers d’être les coaches qui officieront sur le banc pour ce match historique », souligne Daniel Goethals. Le manager Thierry Wilquin est là depuis le début. Il n’a pas assisté aux 199 matches précédents, car il n’était pas encore employé à plein temps à l’époque et n’a pas toujours pu se libérer pour les matches en déplacement. En revanche, il a assisté au premier match européen des Renards. « C’était à Trencin, en Slovaquie », se souvient-il. Les matches les plus mémorables ? « Il y a évidemment le Final Four de l’Eurochallenge à Chypre, en 2008. C’est à la fois un bon et un mauvais souvenir. Un bon, car ce n’est pas tous les ans qu’on peut disputer une finale européenne. Et un mauvais, car compte tenu de l’opposition, nous avons loupé une occasion unique de devenir le premier club belge à remporter une coupe européenne. » Il y a eu, aussi, des chocs face à de vrais ténors. « A l’époque de Niksa Bavcevic, nous avons affronté le Real Madrid, par exemple. Je retiendrai aussi l’exploit réalisé au tour préliminaire, en 2011, lorsque nous avons sorti Besiktas emmené par le joueur de NBA Deron Williams, qui était venu en Europe à cause du lock-out dans la grande ligue. » Pour le 200e match européen, historique mais aussi doté d’un gros enjeu, Daniel Goethals espère récupérer une équipe complète : le distributeur Chris Jones, le capitaine Justin Cage et le jeune Sander Van Caeneghem, mais aussi le pivot Jevonte Reddic, qui n’était pas sur la feuille de match lors de la réception du KR Reykjavik. Il n’a pas été viré après sa faible prestation face à Ostende, il était malade. Et apparemment, il l’était déjà lors de la visite des Côtiers, mais ne s’en était pas confié. Ces absences ont permis à Daniel Goethals d’offrir du temps de jeu aux jeunes Mathieu Houdart (15 minutes) et Zaccharie Mortant (12 minutes). « Je suis prêt à offrir du temps de jeu aux jeunes, mais ils doivent le mériter », précise Daniel Goethals. « Leurs lacunes se situent à l’opposé : Mathieu est obnubilé par l’attaque et néglige parfois la défense. Zac, c’est l’inverse : il est obnubilé pat la défense et hésite parfois à prendre ses responsabilité en attaque. Ils doivent tous les deux faire un effort, y compris aux entraînements. » |
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Daniel Devos