Dans les rangs du BBC Willebroek, en TDM2B, on retrouve désormais Jonas Foerts, qui joue toujours en double affiliation avec le Basic-Fit Brussels. Il a préféré évoluer un échelon plus haut, plutôt qu’au Red Vic Wilrijk, en 1ste Landelijke. « L’écart entre l’EuroMillions Basketball League et la 1ste Landelijke était trop grand », explique-t-il. « Ici, il y a plus de rythme, ce sera mieux pour mon développement. Mon frère cadet, Niels Foerts, restera cependant une saison de plus à Wilrijk. »
Le BBC Willebroek, qui a connu une dernière saison décevante alors que les ambitions étaient grandes au départ, est désormais placé sous la tutelle d’un nouveau coach : Dieter Dillen (photo), 35 ans, a succédé à Steve Cornelis. Il arrive de Turnhout, en 1ste Landelijke. « J’avais l’ambition de coacher, un jour, dans les séries nationales », explique-t-il. « La proposition du BBC Willebroek est tombée à point nommé. C’est une chance que je ne pouvais pas laisser passer. »
Ses débuts n’ont pas été couronnés de succès, et c’est un euphémisme. Pour son premier match en Coupe de Belgique, le BBC Willebroek a été balayé par le Melco Ypres, un club de TDM1 qui avait disputé les play-downs pour la descente la saison dernière : 50-75. C’était déjà 10-28 après dix minutes. « Ce revers ne m’empêche pas de dormir », affirme Dillen. « Nous n’en sommes qu’au tout début de la préparation et j’ai cinq nouveaux joueurs à intégrer. Je constate, aussi, qu’il y a souvent de gros écarts dans les matches de Coupe de Belgique qui opposent une équipe de TDM1 à une équipe de TDM2. J’ai l’impression que la différence est plus flagrante entre les deux divisions nationales qu’entre la 1ste Landelijke et la TDM2. On trouve beaucoup d’anciens de D1 en TDM1, des routiniers contre lesquels il n’est jamais facile de jouer. Je ne vois donc aucune raison de m’inquiéter. »
Comment se définirait-il, comme coach ? « J’accorde beaucoup d’importance à l’aspect humain. Vous me verrez rarement vociférer et gesticuler le long de la touche. A quoi bon transmettre sa nervosité aux joueurs ? Je préfère expliquer les choses calmement et posément. »
Le Sporthal De Schalk, à Willebroek, n’est pas une découverte pour lui : il y avait déjà travaillé, jadis, lorsqu’il était l’assistant de Tom Poppe aux Kangoeroes en D2. « Si j’ai beaucoup appris de Tom Poppe ? Je vais répondre différemment : j’ai beaucoup appris de tous les coaches avec lesquels j’ai collaboré. »
Daniel Devos