Tout juste arrivé du Spirou B, avec lequel il a fêté un titre de champion de TDM2 la saison dernière, Donovan Walasiak n’a pas raté ses débuts sous ses nouvelles couleurs : pour son premier match avec le New BC Alsavin Belgrade, il a inscrit une bonne vingtaine de points et a largement contribué à la victoire 78-53 conquise en Coupe de Belgique face au Guco Lier.
« J’étais en réussite », confirme-t-il modestement, « mais je ne suis pas venu à Belgrade pour inscrire 20 points à chaque match. Je veux simplement me fondre dans le collectif et apporter ma contribution aux résultats de l’équipe qui, je l’espère, seront positifs. Aucun objectif particulier n’a été fixé en matière de classement. Nous voulons simplement nous situer le plus haut possible et, en tout cas, faire mieux que la saison dernière où le New BC a longtemps dû batailler en bas de classement. »
Cela semble bien parti : pour leur première sortie officielle, les Namurois ont fait belle figure. Dans l’entre-saison, ils ont pourtant perdu des joueurs importants comme Nicolas Sturam ou Bertrand Hogge. « Les départs ont été bien compensés », estime Donovan Walasiak. « Le groupe est très soudé, on s’entend tous très bien et il règne une super-ambiance. C’est ce qui doit faire notre force cette saison. »
Précisément, qu’est-ce qui amène Donovan Walasiak au New BC Alsavin Belgrade ? « En fait, je reprends des études (d’éducation physique) en septembre. Je cherchais un club où la charge d’entraînement est moins importante qu’au Spirou, où c’est très professionnel. Je voulais continuer à jouer à un bon niveau et rester compétitif, mais en sachant que désormais, les études redeviennent prioritaires par rapport à l’aspect sportif. »
Donovan Walasiak, fils de Jean-François Walasiak qui est entraîneur de jeunes aux Castors de Braine, a quasiment connu tous les centres de formation de Wallonie : Mons, Liège, Charleroi… « J’ai quitté Mons en ayant le sentiment d’avoir beaucoup appris, mais aussi avec une petite déception en travers de la gorge. A Liège, j’ai connu Fred Wilmot et Fulvio Bastianini, avec lesquels j’ai poursuivi ma progression. J’ai suivi mes entraîneurs lorsque ceux-ci sont partis à Charleroi. Je ne garde que du positif de mon passage au Spirou. »
Désormais, un autre chapitre s’ouvre.
Daniel Devos