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Paul Vervaeck : « Le projet d’Anvers me plaît énormément »

Alors qu’Eddy Casteels s’envole ce lundi pour la Slovénie, où il sera privé de Matt Lojeski pour le Championnat d’Europe (la malédiction s’acharne décidément sur les Lions, après la blessure d’Axel Hervelle il y a deux ans), son successeur aux Antwerp Giants, Paul Vervaeck, prépare activement le prochain championnat de Belgique.

Voilà 15 jours que vous avez repris les entraînements. Quelles sont vos premières impressions ?

P.V. : – Très positives. Je sens une énorme motivation auprès des joueurs, qui se montrent très réceptifs. Par ailleurs, nous sommes toujours incomplets. C’est une grande fierté de compter quatre internationaux (NDLR : Roel Moors, Jean-Marc Mwema, Yannick Driesen et Maxime De Zeeuw), mais cela perturbe la préparation. Le point positif, c’est que cela me permet d’intégrer les jeunes de la deuxième équipe, qui s’entraînent avec nous avec assiduité. Car cela fait aussi partie du projet et c’est en partie ce qui m’a amené à Anvers : l’un des objectifs est d’accentuer la formation et de faire monter des jeunes en équipe Première. Tout ce projet me plaît énormément.

Quelles seront les ambitions ? Les playoffs, cela semble un minimum, mais après ?

P.V. : – Je nous crois capables de réaliser une très belle saison. L’effectif recèle des qualités diverses : il y a de l’expérience avec Roel Moors et Frank Turner entre autres, et à côté de cela, il y a des jeunes qui montrent déjà beaucoup de talent et disposent encore d’une belle marge de progression. On a du shoot, de la puissance, du rebond, bref un peu de tout. Si tout se passe bien, on devrait pouvoir viser haut.

Ce qui a manqué aux Giants pendant les cinq années de règne d’Eddy Casteels, c’est un trophée…

P.V. : – Oui, en effet. Ce serait bien de garnir la vitrine avec une coupe ou, mieux encore, un trophée du champion. Mais ne comptez pas sur moi pour critiquer Eddy : je travaille aujourd’hui dans un club aux structures très professionnelles où tout est réglé dans les moindres détails, et c’est à lui qu’on le doit. Il a su développer les Giants et en faire un club presque modèle.

On se souvient de vous à Bree où vous aviez été élu coach de l’année en 2001, mais depuis combien d’années n’aviez-vous plus coaché en D1 ?

P.V. : – Cinq ans. Cela remonte à ma période à Den Helder, le club néerlandais où officie actuellement Jean-Marc Jaumin. On était très satisfait de mes services là-bas, mais le club est tombé en faillite. Sans cela, j’y serais peut-être toujours. Après, on m’a proposé une fonction à la VBL (l’aile flamande de la fédération), c’était difficilement compatible avec un job en D1. Raison pour laquelle je me suis orienté vers la D2.

Kangoeroes, puis Fleurus la saison dernière : deux clubs où vous avez mis l’accent sur la formation…

P.V. : – Oui, cela avait d’ailleurs perturbé certains dirigeants à Boom. On ne comprenait pas pourquoi je voulais me défaire de tous les joueurs d’expérience, à l’exception de trois. Je pense pourtant que le faits m’ont donné raison : avec une équipe très jeune, dont certains joueurs n’avaient que 16 ou 17 ans, on a été champion de D2, on a gagné la Coupe des Flandres, on a éliminé Pepinster en Coupe de Belgique… Et quand je vois la dimension qu’a pris un Manu Lecomte, par exemple… A Fleurus, j’ai aussi donné une chance aux jeunes, comme Louis Hazard et Amaury Marion. La D2 doit, à mes yeux, être utilisée pour former de jeunes joueurs aux tâches futures. Je ne comprends ces clubs qui, à cet étage, dépensent de l’argent pour attirer des « noms ». On ne peut quand même pas descendre et le titre n’est qu’honorifique.

Vous sortez du Championnat d’Europe U20, où la Belgique a loupé l’accession à la Division A d’un petit point (défaite 69-70 contre la Hongrie dans le match pour la 3e place). Est-ce une satisfaction ou une déception ?

P.V. : – Je ressens surtout une immense fierté. On était partis là-bas sans trois joueurs majeurs, blessés ou aux études. Beaucoup nous prédisaient une campagne désastreuse. Ils craignaient que nous rentrions sans la moindre victoire. Au lieu de cela, nous avons atteint les demi-finales. C’est fantastique. Bien sûr, pour la Belgique, il eut été préférable d’être promu en Division A, mais pour tous les joueurs présents, ce fut une expérience incroyable dont ils retireront les bénéfices.

Daniel Devos

 

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Gaël Hulsen en Allemagne

L’ancien Espoir de Pepinster et de Spirou Charleroi, Gaël Hulsen, qui évoluait la saison dernière en Angleterre aux Mersey Tigers, jouera désormais en Allemagne : il vient de signer à Iserlohn, un club de NM1 (l’équivalent de la D3). « L’ambition est de monter en Pro B », explique-t-il. « Au niveau de la préparation, c’est très intense : rien à envier avec certains clubs de D1 belge. On a cinq entraînements collectifs par semaine, quatre entraînements individuels avec shooting et accès à la salle de fitness. Le club a déjà accueilli un joueur belge, Duke Tshomba en l’occurrence, il y a quelques années. Et notre coach, ainsi que certains joueurs, ont joué avec Thomas Dreesen. ».

Daniel Devos

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Sam Van Rossom : « Gagner l’Eurocup avec Valence »

Lors de la dernière interview qu’il nous avait accordée, avant les vacances, Sam Van Rossom nous avait expliqué vouloir réfléchir à son avenir ». En fait, il avait déjà une petite idée derrière la tête : « Cela faisait plusieurs mois que Valence me suivait », révèle-t-il aujourd’hui. « En optant pour ce club, j’effectue un pas en avant, même si nous l’avons éliminé avec Saragosse en quart de finale des playoffs. Au niveau salaire aussi, je franchis un cap. Sportivement, je vais disputer l’Eurocup avec l’ambition de la… gagner, et ainsi retrouver l’Euroligue par cette voie. C’est l’objectif principal. Car pour le titre, en Espagne, on ne doit pas se faire trop d’illusions : le Real Madrid et Barcelone sont au-dessus du lot. »

Daniel Devos

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David Desy vit en Slovénie

Un joueur belge se trouve déjà en Slovénie. David Desy, ancien distributeur et coach de Spirou Charleroi, vit désormais dans le pays où se disputera le Championnat d’Europe. Il y a lancé une entreprise de management. Un éclaireur de choix pour les Belgian Lions.
Daniel Devos

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Coup de théâtre, De Zeeuw rappelé !

Le tournoi d’Anvvers, où la Belgique a terminé 2e (deux belles victoires contre l’Italie et Israël, et une défaite douloureuse contre la Pologne), s’est terminé par un coup de théâtre : constatant que son équipe manquait de taille et de poids dans la raquette, Eddy Casteels a rappelé Maxime De Zeeuw, qui avait été évincé précédemment du groupe des 14. « J’étais venu voir le tournoi en spectateur, lorsque j’ai vu Jacques Ledure s’approcher de moi dans la tribune », explique Max. « Lorsqu’il m’a annoncé la bonne nouvelle, je n’en ai pas cru mes oreilles. Je suis vraiment très heureux, je crois que je ne vais pas dormir cette nuit. »
Avec Roel Moors, Jean-Marc Mwema et Yannick Driesen, les Belgian Lions comptent quatre joueurs d’Anvers dans la sélection.
Les déçus sont Thomas Dreesen, Pierre-Antoine Gillet et Quentin Serron. « Ce n’est jamais agréable de devoir annoncer à certains joueurs qu’ils ne seront pas du voyage », regrette Casteels. « J’ai beaucoup de respect pour le travail qu’ils ont accompli durant la préparation. Mais c’est aussi une évolution du basket belge : lorsque j’ai pris l’équipe en charge, il y a neuf ans, il a fallu demander à Wim Vuchelen, qui s’entraînait dans la salle de Louvain, s’il ne voulait pas nous rejoindre pour faire nombre. Aujourd’hui, il faut opérer des choix. »
Daniel Devos

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Axel Hervelle : « Je ne songe plus à la NBA»

Axel Hervelle, qui vient de fêter ses 30 ans en mai, reste le capitaine emblématique et l’âme des Belgian Lions, malgré l’émergence d’autres talents. En 2011, il avait raté le Championnat d’Europe dans des circonstances dramatiques : blessé lors du dernier match amical contre la France, deux jours avant le départ. Il attend donc la Slovénie avec une certaine impatience.

Axel, comment appréhendez-vous ce rendezvous ?

A.H. : Avec beaucoup d’envie, c’est clair. La motivation est très présente et l’ambiance est excellente dans l’équipe.

L’accident qui vous avait privé du voyage en Lituanie, il y a deux ans, vous trotte-t-il encore en tête, alors que l’heure du départ pour Ljubljana approche ?

A.H. : Non, je n’u pense plus. Je me donne toujours à fond, à l’entraînement comme en match.

Sommes-nous armés pour faire bonne figure à Ljubljana ?

A.H. : On visera une qualification pour le deuxième tour. Rien que cela, cela témoigne déjà des progrès accomplis en une dizaine d’années. Jadis, l’objectif était de se qualifier pour l’Euro et on a dû attendre longtemps avant d’y parvenir. Aujourd’hui, on s’est qualifié pour la deuxième fois d’affilée – et pas la dernière, j’espère – et on s’y rendra avec des ambitions.

Pouvez-vous comparer l’équipe de cette campagne-ci avec celle de 2011 ?

A.H. : Aux postes 1 et 2, avec Sam Van Rossom et Jonathan Tabu, entre autres, on n’a rien à envier aux meilleures équipes européennes. Au poste 3, avec Matt Lojeski et Wen Mukubu, on est parés aussi, désormais. A l’intérieur, en revanche, on manque de taille et de poids. Tomas Van den Spiegel et Didier Mbenga ne sont plus là, et cela fait pas mal de centimètres en moins. Alors, lorsque Christophe Beghin doit sortir, on manque de solutions. On a tendance à chercher Lojeski, mais c’est un peu court comme alternative.

Dans ces circonstances, quelles seront les clefs de la réussite ? Le tir à distance et la défense ?

A.H. : La confiance. Et celle-ci passe par la défense.

Il faudra jouer cinq matches en six jours à Ljubljana. Un manque d’énergie et de lucidité risque-t-il de nous jouer des tours, à la longue ?

A.H. : C’est au coach à trouver les solutions pour effectuer les rotations nécessaires.

Etes-vous surpris par Lojeski ?

A.H. : Je n’avais jamais joué avec lui, mais j’avais suivi ses prestations à distance. C’est un joueur très intelligent : après le premier jour d’entraînement, il avait déjà assimilé tous nos systèmes. Sa lecture du jeu est exceptionnelle.

Peut-il réussir à l’Olympiacos ?

A.H. : Oui, assurément. Il n’aura pas le même rôle qu’à Ostende, il touchera moins le ballon, mais grâce à sa lecture du jeu, il sera d’une aide précieuse pour ses partenaires.

Vous-même, vous avez rempilé pour deux saisons à Bilbao malgré des problèmes financiers annoncés…

A.H. : Ces problèmes ont été solutionnés par l’Etat basque. On repartira avec les mêmes ambitions, c’est-à-dire jouer le top en Espagne et aller le plus loin possible sur le front européen. Essayer de gagner un trophée, aussi.

Songez-vous encore à la NBA ?

A.H. : Non, j’ai fait une croix dessus.

Ne pas avoir connu cette expérience vous laissera-t-il des regrets?

A.H. : Aucun. J’aurai eu une belle carrière européenne et cela suffit à mon bonheur.

Daniel Devos

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Axel Hervelle : « Je ne songe plus à la NBA»

Axel Hervelle, qui vient de fêter ses 30 ans en mai, reste le capitaine emblématique et l’âme des Belgian Lions, malgré l’émergence d’autres talents. En 2011, il avait raté le Championnat d’Europe dans des circonstances dramatiques : blessé lors du dernier match amical contre la France, deux jours avant le départ. Il attend donc la Slovénie avec une certaine impatience.

Axel, comment appréhendez-vous ce rendezvous ?

A.H. : Avec beaucoup d’envie, c’est clair. La motivation est très présente et l’ambiance est excellente dans l’équipe.

L’accident qui vous avait privé du voyage en Lituanie, il y a deux ans, vous trotte-t-il encore en tête, alors que l’heure du départ pour Ljubljana approche ?

A.H. : Non, je n’u pense plus. Je me donne toujours à fond, à l’entraînement comme en match.

Sommes-nous armés pour faire bonne figure à Ljubljana ?

A.H. : On visera une qualification pour le deuxième tour. Rien que cela, cela témoigne déjà des progrès accomplis en une dizaine d’années. Jadis, l’objectif était de se qualifier pour l’Euro et on a dû attendre longtemps avant d’y parvenir. Aujourd’hui, on s’est qualifié pour la deuxième fois d’affilée – et pas la dernière, j’espère – et on s’y rendra avec des ambitions.

Pouvez-vous comparer l’équipe de cette campagne-ci avec celle de 2011 ?

A.H. : Aux postes 1 et 2, avec Sam Van Rossom et Jonathan Tabu, entre autres, on n’a rien à envier aux meilleures équipes européennes. Au poste 3, avec Matt Lojeski et Wen Mukubu, on est parés aussi, désormais. A l’intérieur, en revanche, on manque de taille et de poids. Tomas Van den Spiegel et Didier Mbenga ne sont plus là, et cela fait pas mal de centimètres en moins. Alors, lorsque Christophe Beghin doit sortir, on manque de solutions. On a tendance à chercher Lojeski, mais c’est un peu court comme alternative.

Dans ces circonstances, quelles seront les clefs de la réussite ? Le tir à distance et la défense ?

A.H. : La confiance. Et celle-ci passe par la défense.

Il faudra jouer cinq matches en six jours à Ljubljana. Un manque d’énergie et de lucidité risque-t-il de nous jouer des tours, à la longue ?

A.H. : C’est au coach à trouver les solutions pour effectuer les rotations nécessaires.

Etes-vous surpris par Lojeski ?

A.H. : Je n’avais jamais joué avec lui, mais j’avais suivi ses prestations à distance. C’est un joueur très intelligent : après le premier jour d’entraînement, il avait déjà assimilé tous nos systèmes. Sa lecture du jeu est exceptionnelle.

Peut-il réussir à l’Olympiacos ?

A.H. : Oui, assurément. Il n’aura pas le même rôle qu’à Ostende, il touchera moins le ballon, mais grâce à sa lecture du jeu, il sera d’une aide précieuse pour ses partenaires.

Vous-même, vous avez rempilé pour deux saisons à Bilbao malgré des problèmes financiers annoncés…

A.H. : Ces problèmes ont été solutionnés par l’Etat basque. On repartira avec les mêmes ambitions, c’est-à-dire jouer le top en Espagne et aller le plus loin possible sur le front européen. Essayer de gagner un trophée, aussi.

Songez-vous encore à la NBA ?

A.H. : Non, j’ai fait une croix dessus.

Ne pas avoir connu cette expérience vous laissera-t-il des regrets?

A.H. : Aucun. J’aurai eu une belle carrière européenne et cela suffit à mon bonheur.

Daniel Devos

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Wen Mukubu : « J’ai joué avec Lojeski aux Utah Jazz !»

Sébastien Ledure, le fils de Jacques Ledure qui est avocat de profession, a fait du bon boulot, une nouvelle fois. Après Didier Mbenga et Jonathan Tabu, il a réussi à obtenir de la FIFA que Wen Mukubu soit reconnu comme Belge à part entière et plus comme naturalisé. Ce qui permettra aux Belgian Lions d’aligner côte à côte Matt Lojeski et lui lors du Championnat d’Europe.

Wen, vous voilà Belge à 100%. Quelque part logique, puisque vous aviez un passeport belge dès la naissance ?

W.M. : En fait, j’ai toujours eu trois passeports : celui du Congo, le pays où je suis né ; celui des Etats-Unis, le pays où j’ai grandi ; et celui de la Belgique, le pays de mes parents. Mais je ne l’ai su que plus tard. Quand on est jeune, on ne se soucie pas trop de ce genre de considération. Un jour, au début des années 2000, ma mère m’a apporté mon passeport belge à Miami, où j’habitais. Ce n’est que lorsqu’on commence à jouer au basket en Europe que l’on prend conscience de l’importance de ce document.

Avec Matt Lojeski et vous, l’équipe nationale belge dispose désormais d’une force de frappe toute neuve à l’aile. Deux joueurs complémentaires qui doivent faire de ce poste jadis faible l’un de nos points forts…

W.M. : Ah ça, pour être complémentaires, on est complémentaires ! Matt et moi avons des caractéristiques tout à fait différentes. Nous nous connaissons depuis longtemps. Savez-vous que nous avons même joué ensemble aux Utah Jazz ? En Summer League, s’entend. C’était en 2007, si je me souviens bien. Matt était impatient de rejoindre l’équipe nationale belge, il m’a souvent téléphoné durant l’été. Il en avait vraiment envie. Nous voilà maintenant réunis… pour le meilleur, espérons-le.

Durant l’été, vous avez aussi signé à Charleroi…

W.M.: Les bases ont été jetées en juin, durant les Finals NBA. L’été, je retourne régulièrement à Miami, rejoindre mes frères et le reste de ma famille. Jacques Stas est venu pour commenter les matches sur BeTV. Il m’a pris comme consultant, avec Jean-Marc Mwema, qui passait également ses vacances en Floride. Il est aussi venu à la maison et nous avons discuté d’un possible transfert au Spirou.

Vous aviez d’autres propositions ? De l’étranger, notamment?

W.M : Oui. De France, d’Allemagne, d’Israël. Mais ma priorité était de rester en Belgique. Et puis, Charleroi c’est Charleroi. A savoir, un club qui lutte chaque année pour les trophées. C’est ce à quoi j’aspirais. Je veux me bâtir un palmarès.

Quitte à rogner sur votre temps de jeu ?

W.M : Mais vous savez, dans mes clubs précédents, je n’ai jamais exigé de jouer 35 minutes par match. Ce sont les circonstances et la composition de l’effectif qui l’ont voulu. Tout comme elles m’ont amené à prendre souvent mes responsabilités offensivement, ce qui m’a parfois fait passer pour un individualiste. Je suis parfaitement capable de me mettre au service de l’équipe et de faire passer mon intérêt personnel avant le mien. D’ailleurs, si cette attitude me permet de gagner, il y va aussi de mon intérêt. Or, je veux gagner, être un vainqueur.

Daniel Devos

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Wen Mukubu : « J’ai joué avec Lojeski aux Utah Jazz !»

Sébastien Ledure, le fils de Jacques Ledure qui est avocat de profession, a fait du bon boulot, une nouvelle fois. Après Didier Mbenga et Jonathan Tabu, il a réussi à obtenir de la FIFA que Wen Mukubu soit reconnu comme Belge à part entière et plus comme naturalisé. Ce qui permettra aux Belgian Lions d’aligner côte à côte Matt Lojeski et lui lors du Championnat d’Europe.

Wen, vous voilà Belge à 100%. Quelque part logique, puisque vous aviez un passeport belge dès la naissance ?

W.M. : En fait, j’ai toujours eu trois passeports : celui du Congo, le pays où je suis né ; celui des Etats-Unis, le pays où j’ai grandi ; et celui de la Belgique, le pays de mes parents. Mais je ne l’ai su que plus tard. Quand on est jeune, on ne se soucie pas trop de ce genre de considération. Un jour, au début des années 2000, ma mère m’a apporté mon passeport belge à Miami, où j’habitais. Ce n’est que lorsqu’on commence à jouer au basket en Europe que l’on prend conscience de l’importance de ce document.

Avec Matt Lojeski et vous, l’équipe nationale belge dispose désormais d’une force de frappe toute neuve à l’aile. Deux joueurs complémentaires qui doivent faire de ce poste jadis faible l’un de nos points forts…

W.M. : Ah ça, pour être complémentaires, on est complémentaires ! Matt et moi avons des caractéristiques tout à fait différentes. Nous nous connaissons depuis longtemps. Savez-vous que nous avons même joué ensemble aux Utah Jazz ? En Summer League, s’entend. C’était en 2007, si je me souviens bien. Matt était impatient de rejoindre l’équipe nationale belge, il m’a souvent téléphoné durant l’été. Il en avait vraiment envie. Nous voilà maintenant réunis… pour le meilleur, espérons-le.

Durant l’été, vous avez aussi signé à Charleroi…

W.M.: Les bases ont été jetées en juin, durant les Finals NBA. L’été, je retourne régulièrement à Miami, rejoindre mes frères et le reste de ma famille. Jacques Stas est venu pour commenter les matches sur BeTV. Il m’a pris comme consultant, avec Jean-Marc Mwema, qui passait également ses vacances en Floride. Il est aussi venu à la maison et nous avons discuté d’un possible transfert au Spirou.

Vous aviez d’autres propositions ? De l’étranger, notamment?

W.M : Oui. De France, d’Allemagne, d’Israël. Mais ma priorité était de rester en Belgique. Et puis, Charleroi c’est Charleroi. A savoir, un club qui lutte chaque année pour les trophées. C’est ce à quoi j’aspirais. Je veux me bâtir un palmarès.

Quitte à rogner sur votre temps de jeu ?

W.M : Mais vous savez, dans mes clubs précédents, je n’ai jamais exigé de jouer 35 minutes par match. Ce sont les circonstances et la composition de l’effectif qui l’ont voulu. Tout comme elles m’ont amené à prendre souvent mes responsabilités offensivement, ce qui m’a parfois fait passer pour un individualiste. Je suis parfaitement capable de me mettre au service de l’équipe et de faire passer mon intérêt personnel avant le mien. D’ailleurs, si cette attitude me permet de gagner, il y va aussi de mon intérêt. Or, je veux gagner, être un vainqueur.

Daniel Devos

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Eddy Casteels : « L’équipe nationale belge, c’est mon cœur »

A un peu plus de deux semaines du départ pour le Championnat d’Europe, nous avons rencontré le coach des Belgian Lions, Eddy Casteels.
Eddy, comment sentez-vous l’équipe à 15 jours du grand rendez-vous ?
E.C. : L’envie est là, c’est incontestable. Une grande envie. J’ai un groupe formidable, je pense même que c’est le meilleur groupe que j’ai jamais eu. Il reste des détails à peaufiner : les écrans, les déplacements sans ballon, des choses comme cela. Mais c’est normal : la préparation n’est pas terminée, c’est au début septembre qu’il faudra être au top. On s’en approche progressivement.
Avec Wen Mukubu et Matt Lojeski, vous disposez désormais d’armes de premier choix à l’aile : un poste qui a longtemps constitué le maillon faible…
E.C. : On peut dire cela, c’est exact. Mais tous les joueurs sont importants. Je n’oublie pas des gars comme Quentin Serron et Jean-Marc Mwema, dont on parle peu. Eux aussi auront un rôle à jouer et ils représentent l’avenir.
Comment se passe l’intégration de Lojeski ?
E.C. : Sans anicroche. C’est un grand joueur, mais aussi un grand monsieur. Humainement, il est exceptionnel. Il guide les plus jeunes, leur parle beaucoup mais est lui aussi à l’écoute.
Le point faible, c’est désormais le poste n°5 ?
E.C. : Avec le seul Christophe Beghin qui joue dos à l’anneau, on est effectivement un peu court. Yannick Driesen n’est pas, à mes yeux, un vrai n°5 dans la raquette. Malgré sa taille, il a tendance à s’éloigner de l’anneau pour tirer à distance. Son jeu ennuie beaucoup l’adversaire, mais en attendant, ce n’est pas un vrai pivot.
Il y a deux ans, en Lituanie, vous considériez le Championnat d’Europe comme l’aboutissement de sept ans de travail. Mais les dés ont été pipés avec la blessure d’Axel Hervelle juste avant le départ. Ce tournoi-ci est-il l’occasion de démontrer la valeur des Belges avec un effectif au complet ?
E.C. : Un championnat d’Europe, c’est toujours un événement. Et y participer est toujours quelque chose de très spécial pour moi.
A tel point que vous avez refusé des offres de clubs étrangers…
E.C. : Je n’avais qu’à dire oui. Mais je ne pouvais pas laisser tomber les Belgian Lions. L’équipe nationale belge, c’est mon cœur. J’ai travaillé pendant neuf ans pour atteindre ce résultat, en sacrifiant ma vie de famille, en faisant du tort à mes enfants. Voilà neuf ans, maintenant, que j’alterne club et équipe nationale, en y passant les vacances. Je ne suis pas un robot.
L’objectif, en Slovénie, sera de passer le premier tour ?
E.C. : Le premier objectif sera de gagner le premier match. Si on y parvient, on essaiera de gagner le deuxième match. Et ainsi de suite. Si on parvient à franchir le premier tour, on visera encore plus loin. Un pas à la fois.
Lorsque le championnat d’Europe sera terminé, vous en serez réduit à attendre qu’un coach soit licencié pour reprendre du service en club…
E.C. Je ne pense pas encore à cela. Chaque chose en son temps.
L’étranger, cela vous tente ?
E.C. : Beaucoup. Après 20 ans dans le basket belge, j’en connais tous les recoins. Je ne suis pas blasé, mais j’aspire à connaître autre chose. Une expérience à l’étranger enrichirait encore mon bagage.
Lorsqu’un club vous sollicitera, mettrez-vous comme condition le fait de pouvoir continuer à coacher les Belgian Lions ?
E.C. : On n’en est pas encore là. Beaucoup de choses peuvent se passer. Voudra-t-on encore de moi ? Les joueurs en auront peut-être marre de voir ma tête ? En ce qui me concerne, je suis disposé à aider le basket belge à se développer. Ce n’est pas uniquement une question de joueurs, mais aussi de structures, d’organisation. Il y a des choses à faire sur le terrain, mais aussi autour du terrain. Si l’on me parle de basket, je suis toujours toute ouïe. Mais si l’on veut me parler de politique, je coupe. J’en ai marre.
Daniel Devos

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Eddy Casteels : « L’équipe nationale belge, c’est mon cœur »

A un peu plus de deux semaines du départ pour le Championnat d’Europe, nous avons rencontré le coach des Belgian Lions, Eddy Casteels.
Eddy, comment sentez-vous l’équipe à 15 jours du grand rendez-vous ?
E.C. : L’envie est là, c’est incontestable. Une grande envie. J’ai un groupe formidable, je pense même que c’est le meilleur groupe que j’ai jamais eu. Il reste des détails à peaufiner : les écrans, les déplacements sans ballon, des choses comme cela. Mais c’est normal : la préparation n’est pas terminée, c’est au début septembre qu’il faudra être au top. On s’en approche progressivement.
Avec Wen Mukubu et Matt Lojeski, vous disposez désormais d’armes de premier choix à l’aile : un poste qui a longtemps constitué le maillon faible…
E.C. : On peut dire cela, c’est exact. Mais tous les joueurs sont importants. Je n’oublie pas des gars comme Quentin Serron et Jean-Marc Mwema, dont on parle peu. Eux aussi auront un rôle à jouer et ils représentent l’avenir.
Comment se passe l’intégration de Lojeski ?
E.C. : Sans anicroche. C’est un grand joueur, mais aussi un grand monsieur. Humainement, il est exceptionnel. Il guide les plus jeunes, leur parle beaucoup mais est lui aussi à l’écoute.
Le point faible, c’est désormais le poste n°5 ?
E.C. : Avec le seul Christophe Beghin qui joue dos à l’anneau, on est effectivement un peu court. Yannick Driesen n’est pas, à mes yeux, un vrai n°5 dans la raquette. Malgré sa taille, il a tendance à s’éloigner de l’anneau pour tirer à distance. Son jeu ennuie beaucoup l’adversaire, mais en attendant, ce n’est pas un vrai pivot.
Il y a deux ans, en Lituanie, vous considériez le Championnat d’Europe comme l’aboutissement de sept ans de travail. Mais les dés ont été pipés avec la blessure d’Axel Hervelle juste avant le départ. Ce tournoi-ci est-il l’occasion de démontrer la valeur des Belges avec un effectif au complet ?
E.C. : Un championnat d’Europe, c’est toujours un événement. Et y participer est toujours quelque chose de très spécial pour moi.
A tel point que vous avez refusé des offres de clubs étrangers…
E.C. : Je n’avais qu’à dire oui. Mais je ne pouvais pas laisser tomber les Belgian Lions. L’équipe nationale belge, c’est mon cœur. J’ai travaillé pendant neuf ans pour atteindre ce résultat, en sacrifiant ma vie de famille, en faisant du tort à mes enfants. Voilà neuf ans, maintenant, que j’alterne club et équipe nationale, en y passant les vacances. Je ne suis pas un robot.
L’objectif, en Slovénie, sera de passer le premier tour ?
E.C. : Le premier objectif sera de gagner le premier match. Si on y parvient, on essaiera de gagner le deuxième match. Et ainsi de suite. Si on parvient à franchir le premier tour, on visera encore plus loin. Un pas à la fois.
Lorsque le championnat d’Europe sera terminé, vous en serez réduit à attendre qu’un coach soit licencié pour reprendre du service en club…
E.C. Je ne pense pas encore à cela. Chaque chose en son temps.
L’étranger, cela vous tente ?
E.C. : Beaucoup. Après 20 ans dans le basket belge, j’en connais tous les recoins. Je ne suis pas blasé, mais j’aspire à connaître autre chose. Une expérience à l’étranger enrichirait encore mon bagage.
Lorsqu’un club vous sollicitera, mettrez-vous comme condition le fait de pouvoir continuer à coacher les Belgian Lions ?
E.C. : On n’en est pas encore là. Beaucoup de choses peuvent se passer. Voudra-t-on encore de moi ? Les joueurs en auront peut-être marre de voir ma tête ? En ce qui me concerne, je suis disposé à aider le basket belge à se développer. Ce n’est pas uniquement une question de joueurs, mais aussi de structures, d’organisation. Il y a des choses à faire sur le terrain, mais aussi autour du terrain. Si l’on me parle de basket, je suis toujours toute ouïe. Mais si l’on veut me parler de politique, je coupe. J’en ai marre.
Daniel Devos

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Le bilan de l’Eurobasket féminin

Inforbasket était présent dans le nord de la France, où s’est disputée la phase finale de l’Eurobasket féminin. Qu’en avons-nous retenu ?

  1. Une Espagne impressionnante. C’était la meilleure équipe du tournoi. En poules, déjà, elle n’avait laissé aucune chance à ses adversaires. Même la Turquie, lors du dernier match du deuxième tour, n’a pas fait le poids. Pas plus que la République Tchèque en quart de finale ou la Serbie en demi-finale. La France, en finale, c’était un autre morceau. D’autant qu’elle évoluait à domicile. Mais, là encore, les Espagnoles ont su trouver la solution. D’un point, certes (70-69), mais en ayant mené durant la majeure partie d’une finale passionnante et de grande qualité. C’est le deuxième titre de la Roja après celui de 1993, il y a 20 ans déjà. Sancho Lyttle, auteur de 20 points et 11 rebonds en finale, fut logiquement élue MVP. Elle est accompagnée, dans le meilleur cinq du tournoi, par sa compatriote Alba Torrens ainsi que par les Françaises Céline Dumerc et Isabelle Yacoubou, et par la Suédoise Frida Eldebrink.
  2. Les Braqueuses braquées en France. Les Braqueuses en France : tel était le titre du dossier de presse des Bleues. Ce surnom leur avait été attribué après les JO, lorsqu’elles s’étaient hissées en finale grâce à plusieurs « hold-ups». Cette fois, malgré un effectif impressionnant, elles se sont elles-mêmes fait braquer. En quart de finale contre la Suède, déjà, le coup était passé tout près. Elles avaient senti le souffle de l’élimination lorsqu’elles accusèrent quatre points de retard à deux minutes de la fin, mais avaient été sauvées par trois tirs à trois points assassins de Céline Dumerc, qui fêtait sa 200e sélection ce soir-là. En demi-finale contre la Turquie aussi, elles avaient souffert, même si elles ont toujours eu l’initiative. Mais contre l’Espagne, en finale, elles n’ont rien pu faire, malgré le soutien de 5.000 personnes toutes acquises à leur cause. Edwige Lawson-Wade, qui raccroche à 35 ans, avait sans doute rêvé d’une autre sortie. « C’est la pire façon de perdre : d’un point, devant son public », confirme Céline Dumerc.
  3. La Turquie en bronze. C’était la troisième équipe forte du tournoi. Les Turques ont dominé la plupart de leurs adversaires. Mais, tant contre l’Espagne au deuxième tour que contre la France en demi-finale, on sentait qu’elles étaient un cran en-dessous. La médaille de bronze fait leur bonheur. En 2014, la Turquie organisera le championnat du monde.
  4. Le flop russe. Victorieuse de l’édition 2011, la Russie n’est pas parvenue à franchir le cap équipes impressionnantes qui se sont logiquement affrontées en finale. du premier tour. Victimes d’une égalité à trois et d’un goal-average défavorable par rapport à l’Italie et à la Suède, les poupées russes sont rentrées dans leur boîte prématurément alors qu’on les pointait parmi les favorites.
  5. Les larmes de Giorgia Sottana. Terrassée par l’émotion et la déception, la meneuse italienne Giorgia Sottana a fondu en larmes en pleine conférence de presse, à l’issue du quart de finale perdu sur le fil contre la Serbie, lorsqu’elle expliqua vouloir remercier ses partenaires pour la belle prestation fournie. L’Italie, au jeu fluide et à la cohésion évidente, fut l’une des révélations de cet Eurobasket. La Squadra Azzurra a mené pendant 38 minutes contre les Serbes et n’était pas encore remise de cette désillusion lorsqu’elle dut remonter sur le terrain dès le lendemain pour affronter la République Tchèque en match de classement, perdant du coup tout espoir de participer au Championnat du Monde 2014.
  6. L’énergie suédoise. La Suède, qui n’avait plus participé à une phase finale de Championnat d’Europe depuis 1987, a démontré qu’à force de travail, on pouvait obtenir des résultats. Les Suédoises, au moral d’acier, se sont d’abord extraites de leur groupe du premier tour, ce qui était déjà un succès. L’appétit venant en mangeant, elles se sont également extraites de leur groupe du deuxième tour. Ayant le vent en poupe et n’ayant rien à perdre, elles menèrent la vie dure à la France en quart de finale. La victoire était même à leur portée, avec quatre points d’avance à deux minutes de la fin. Ce ne fut pas suffisant. Mais Frida Eldebrink a été récompensée de son magnifique tournoi avec une place dans le « cinq majeur ».
  7. La blessure de Jana Vesela. La République Tchèque a perdu, dès le premier match, l’un de ses pions majeurs : Jana Vesela, blessée au genou. Cela n’a pas empêché les Tchèques de terminer 6e et de décrocher leur billet pour le championnat du monde.
  8. Des trous perdus. Qui avait entendu parler de Trélazé, Meilleron-le-Captif et même Orchies avant cet Eurobasket ? Ce sont pourtant ces « trous perdus » que la fédération française avait choisi pour organiser les matches. Dans des salles toutes neuves, à l’écart des villes, qui ont fait le plein lorsque la France s’y produisait. Orchies, à 20 kilomètres de Tournai, a accueilli la phase finale dans une salle de 5.000 places que Valenciennes, à l’époque de sa splendeur, avait longtemps attendue et qui a finalement été érigée après la disparition de l’ancienne équipe d’Ann Wauters. La seule ville d’envergure à avoir accueilli des matches fut Lille, mais le Palais des Sports Saint-Sauveur, au nom ronflant, n’est qu’un modeste gymnase de 1.500 places qui jouxte la Mairie. Pour le remplir, en l’absence de l’équipe de France qui jouait en Vendée, les organisateurs ont eu le bon goût d’inviter des enfants qui ont mis un peu d’ambiance.
  9. Le professionnalisme de Daniel Goethals. Malgré la proximité, les Belges étaient rares dans les tribunes. La présence de Daniel Goethals n’est toutefois pas passée inaperçue. Le sélectionneur des Cats n’était pas là en touriste, mais pour préparer le tournoi qualificatif à l’Euro 2015 qui se disputera l’an prochain. A l’exception des ténors directement qualifiés pour l’événement, toutes les équipes présentes étaient en effet des adversaires potentiels de nos joueuses. Un professionnalisme que l’on aimerait voir chez davantage chez certains dirigeants, trop enclins à défendre les intérêts de leur aile communautaire.
  10. Cyriel Coomans, nouveau président de FIBA Europe. L’Eurobasket a été endeuillé par le décès inopiné du président de FIBA Europe, l’Islandais Olafur Rafnsson, alors qu’il était en visite à Genève. Il n’avait que 50 ans. Ceci a eu pour conséquence de voir notre compatriote Cyriel Coomans, le vice-président le plus expérimenté, assumer les fonctions de président ad intérim jusqu’aux élections de juin 2014. C’est d’ailleurs lui qui, à ce titre, a remis la coupe à la capitaine espagnole Amaya Valdemoro.

Daniel Devos