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FIBA Champions League

Retin Obasohan sera en visite à Ostende le 4 janvier

La FIBA a l’art de prendre des décisions arbitraires. Nous n’avons jamais compris, par exemple, pourquoi la Turquie a été autorisée à prendre part au tournoi de qualification olympique alors qu’au dernier Championnat d’Europe, elle avait été éliminée au huitièmes de finale par la France… soit au même stade de compétition que les Belgian Lions contre la Grèce.

Cet été, la plus haute instance du basket européen a décidé de modifier la formule de la toute nouvelle Champions League, alors que le tirage au sort avait déjà été effectué. Sous le prétexte que des grands clubs ont tardivement émis le souhait de participer à l’épreuve, elle a admis 40 équipes dans les poules au lieu de 32. Soit cinq poules de huit équipes au lieu de quatre poules de huit équipes.

Quelque part, cela fait les affaires du Proximus Spirou Charleroi, qualifié directement pour les poules sans devoir passer par un tour préliminaire. Pour le BC Telenet Ostende, en principe, cela ne change rien. Les champions de Belgique sont toujours versés dans une poule qui comprend Strasbourg, Avellino, Ténériffe, Cibona Zagreb, Mega Leks, le vainqueur de Igokea/Mornar et le vainqueur de Porto/Juventus Utena. On ne le savait pas encore au moment du tirage au sort, mais Avellino, c’est le nouveau club de Retin Obasohan. Et donc, si le calendrier initial est respecté, le nouveau Belgian Lion – qui s’est particulièrement illustré lors du match en Suisse samedi  –  sera en visite à la Sleuyter Arena le 4 janvier.

Que dire alors de la formule de compétition ? Quatre poules de huit équipes, avec quatre qualifiés par poule, c’était simple. Avec cinq poules, c’est beaucoup plus compliqué. Et donc, désormais :

Au terme de la phase de poules, 24 équipes seront qualifiées pour les play-offs: les quatre premiers de chaque poule (soit 20 équipes), plus les quatre meilleurs cinquièmes. Ce n’est pas tout: les cinq vainqueurs de groupe et les trois meilleurs deuxièmes seront directement qualifiés pour le deuxième tour des play-offs, tandis que les  16 autres équipes devront disputer le premier tour des play-offs (huit matches aller-retour).

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Et surtout, pourquoi modifier une formule qui avait déjà été votée et que le calendrier avait déjà été établi ? Pourquoi ? Pour faire plaisir aux plus nantis, pardi !

Daniel Devos

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