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Pour Paul Vervaeck, le problème d’Anvers est aussi mental

Cela a commencé par une véritable débâcle lors de la Supercoupe, disputée à Knokke face au BC Telenet Ostende. Puis, pour son premier match de championnat, Port of Antwerp Giants est passé par le chas de l’aiguille contre Liège Basket, qui a mené durant 39 minutes à la Lotto Arena. Il y a une semaine, au Forum d’Alost, Anvers a de nouveau explosé face à Okapi Aalstar. Hier, au Spiroudome de Charleroi, c’était une nouvelle fois… mauvais. Les Giants ont pourtant mené 4-14, mais après ce début de match encourageant, ils n’ont quasiment jamais pu prétendre à la victoire. Les statistiques sont éloquentes : 19 pertes de balles, 3/14 à trois points. Et ce, malgré une supériorité au rebond : 39 contre 29. Pas de doute : Port of Antwerp Giant connaît un début de saison difficile.

Son coach Paul Vervaeck tient toutefois à relativiser. « Je parlerais plutôt de semaine difficile, mais qui s’explique par l’enchaînement de trois déplacements délicats : à Alost, où nous ne serons pas les seuls à perdre des plumes ; au Mans, en Eurocup, où on a lutté jusqu’au bout pour la victoire : enfin, à Charleroi qui reste une formation compliquée à manœuvrer. Mais, dans l’ensemble, le début de saison n’est pas catastrophique. On affiche un bilan de 4/7. Nos trois défaites ont été concédées contre Ostende (de 6 points, ce qui est honorable), à Alost et à Charleroi. Et en Coupe de Belgique, on a remporté nos deux matches contre les Kangoeroes de Willebroek. Si l’on avait gagné au Spiroudome, j’aurais même parlé d’un très bon début de saison.»

Certes. Mais nombre d’observateurs soulignent les faiblesses des Giants. Au repli défensif, notamment. « On manque peut-être d’agressivité en défense, c’est vrai », concède Vervaeck. « Le problème est aussi mental. Lorsque cela ne  tourne pas rond, on manque de caractère pour réagir. »

Mercredi, les Giants se farciront un autre déplacement délicat : à Bielle, en Italie. Avant d’enchaîner par une rencontre à domicile contre Verviers-Pepinster. Où, là, la défaite ne sera plus autorisée. »

Daniel Devos

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