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D1 : Demontez Stitt, à Tel Aviv et à Mons à cause du lockout NBA

Sans avoir l’air d’y toucher, Belfius Mons-Hainaut vient d’enregistrer sa cinquième victoire d’affilée et reste sur un bilan intermédiaire de 9/10, seul le déplacement à Charleroi ayant été clôturé in extremis sur une défaite.

La pièce aurait pu tomber une nouvelle fois du mauvais côté la semaine passée contre Port of Antwerp Giants, mais Demontez Stitt en a décidé autrement. Après deux lancers-francs ratés de Frank Turner, il a pénétré dans la défense anversoise et obtenu un 2+1 pour transformer un score de 79-81 en une victoire 82-81.

Samedi, contre Verviers-Pepinster, c’est encore lui qui a servi de détonateur en faisant passer le marquoir, dans le deuxième quart-temps, de 15-10 à 30-13. Le trou était fait et les visiteurs ne parviendront jamais à le combler.

Stitt, c’est un basketteur dont le destin aurait pu être totalement différent. En 2011, il avait en effet été drafté en 54e position par les Indiana Pacers. « C’est alors qu’est survenu le lockout, cette grève décrétée par les propriétaires de franchise à l’aube de la signature d’une nouvelle convention collective », a-t-il expliqué à Fox News, le petit magazine distribué aux spectateurs de la Mons Arena. « Pour les joueurs, il n’y avait plus d’accès au centre d’entraînement, plus de matches de pré-saison, et le marché des transferts était gelé. Faute de pouvoir réaliser mon rêve de jouer en NBA, je suis parti en Israël, à l’Hapoël Tel Aviv, puis à Mons cette saison. Je connaissais Talor Battle, et après avoir appris qu’il avait signé pour ce club, je n’ai pas hésité à lui emboîter le pas. »

Stitt a désormais trouvé ses marques. « Mes débuts n’avaient pas été tonitruants », reconnaît-il. « Après avoir joué deux ans à l’Hapoël Tel Aviv, je me suis retrouvé dans une équipe où les schémas tactiques étaient complètement différents. Il fallait beaucoup courir et s’adapter au pick and roll préconisé par le coach. Avec l’enchaînement des matches d’Eurocup et de championnat, on n’avait pas vraiment le temps de travailler cela à l’entraînement. Aujourd’hui, cela va beaucoup mieux. »

Daniel Devos

 

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