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Le maître a croisé le fer avec son ancien élève

Ostende est l’un des rares clubs en Belgique à encore accueillir un public nombreux. C’est particulièrement vrai en périodes de vacances scolaires. Samedi, ils étaient plus de 3.000 pour la venue de Landstede Hammers entraîné par une certaine Gaëlle Bouzin, l’ancienne joueuse de Coxyde, Knokke-Heist et Blankenberge qui était depuis 2022 l’assistante de Dario Gjergja au BCO.

Un match disproportionné, comme on s’y attendait. Le club néerlandais a mené 7-10 et a résisté tant bien que mal pendant un quart-temps, mais en face, il y avait un certain Devontae Shuler qui, après dix minutes, en était déjà à 12 points et 6 assists. A 33-27, l’équipe de Zwolle pouvait encore y croire, mais Ostende a entamé le deuxième quart-temps par un 10-0 qui a fait passer le score à 43-27. La messe était déjà dite et la suite a donné lieu à un festival offensif qui s’est clôturé sur le score de 108-81, avec 22 points et 8 assists de Devontae Shuler, 18 points, 4 rebonds et 2 assists de Chase Audige, 16 points, 3 rebonds et 4 assists de Timmy Allen, et 10 points et 7 rebonds de Davion Mintz.

Il en fallait plus pour faire perdre le sourire à Gaëlle Bouzin. « C’était une chouette soirée », avance-t-elle. « J’ai été très bien accueillie, à la fois par Dario Gjergja, par le staff et par les supporters. Cela m’a fait plaisir de les revoir. Forcément, la soirée aurait été encore plus belle si j’avais gagné, mais je connais Ostende, je savais à quoi m’attendre. Mon équipe est jeune : mon joueur le plus âge n’a que 27 ans, et j’ai toute une bande de gamins qui sont encore en plein apprentissage. Ils ne sont pas habitués à un jeu aussi physique. Mais on travaille, et on essaie de progresser pas après pas. Ce que j’ai emmené avec moi d’Ostende ? Beaucoup de choses. C’est ici que j’ai appris mon métier, sous la houlette d’un très bon professeur comme Dario Gjergja. Alors, j’essaie d’appliquer les principes qu’il m’a enseignés. Mais je n’ai pas les mêmes joueurs, il faut donc s’adapter. »

Ostende semble, une fois encore, au-dessus du lot, et a déjà trouvé son nouveau slogan. Ce n’est plus Unseen Thirteen comme la saison dernière, c’est désormais Fantastic 14.

Daniel Devos

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