A voir la prestation du pivot sénégalais Pape Badji, mercredi soir au Forum d’Alost, on comprend mieux pourquoi il a à ce point manqué aux Kangoeroes de Willebroek lors de leur déplacement à Charleroi : 23 points à du 90% (9 sur 10 à deux points), 5 sur 5 aux lancers-francs (100%), plus 6 rebonds et 5 fautes provoquées. « Malheureusement, cela n’a pas suffi puisqu’on a perdu », répond-t-il modestement. « Maintenant, on doit absolument battre Anvers samedi car on veut garder la 4e place. »
Si Badji n’était pas présent à Charleroi, c’est parce qu’il était avec son équipe nationale. « On jouait les qualifications pour la Coupe d’Afrique », précise-t-il. « Les dates étaient évidemment mal venues, puisqu’elles coïncidaient avec un match de championnat de Belgique, mais je n’y peux rien : c’est la FIBA qui décide. Je remercie le coach Daniel Goethals de m’avoir laissé partir. C’était important pour moi. Lors de la campagne précédente, j’avais loupé les qualifications pour les Jeux Olympiques car j’étais blessé. Par contre, j’étais présent lors de la Coupe du Monde en Espagne, en 2014. Le Sénégal est une équipe nationale qui compte, en Afrique. »
Badji se plait à Willebroek. « On a un très bon coach, un bon encadrement et c’est un bon championnat. Avant la Belgique, j’ai joué en Suisse, à Massagno et à Neuchâtel. Ici, c’est clairement un niveau supérieur. »
Et, selon toute vraisemblance, il devrait encore aller voir plus haut, par la suite. A moins qu’il ne suive son entraîneur Daniel Goethals à Mons ? « Je n’en sais encore rien. On verra bien. Mais c’est clair que j’ai envie de jouer le plus haut possible. »
Daniel Devos